Divisions au sein des dirigeants houthis… Accusations de trahison et d’espionnage
L’appareil sécuritaire chargé de protéger le chef de la milice houthie pro-iranienne au Yémen, Abdelmalik al-Houthi, l’a isolé de son entourage familial et lui a interdit tout contact avec les dirigeants de la famille.
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Des sources bien informées ont confirmé que des mesures de sécurité imposées par les responsables iraniens supervisant la sécurité d’Abdul-Malik al-Houthi ont conduit à son isolement total de son cercle familial, sous prétexte de prévenir son assassinat ou la divulgation de son emplacement à des entités extérieures, selon le site Al-Montasaf.
Les mêmes sources rapportent qu’Abdul-Malik al-Houthi a été empêché de rencontrer des dirigeants influents de la milice, y compris ceux appartenant à sa famille, comme son oncle Abdelkarim al-Houthi, qui prétend occuper le poste de ministre de l’Intérieur dans le gouvernement non reconnu de la milice, ainsi qu’Ali Hussein al-Houthi, son frère aîné, qui supervise plusieurs services de sécurité.
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Il lui est également interdit de rencontrer son cousin Mohamed Ali al-Houthi, un cadre influent au sein de la milice, ainsi que des leaders tels qu’Abou Ali al-Hakem, Mehdi al-Mashat, et même le chef de la délégation de négociation de la milice et son partenaire financier et commercial, Mohamed Abdel Salam Fleytah.
Selon les sources, le chef de la milice craint que l’un de ces dirigeants ou d’autres ne collabore avec des services de renseignement étrangers tels qu’Israël ou les États-Unis, comme cela s’est produit au sein du Hezbollah libanais, ce qui avait conduit à l’élimination de son leader Hassan Nasrallah.
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Elles ont précisé qu’Abdul-Malik al-Houthi ne communique désormais avec ces dirigeants qu’à partir de son lieu secret, soit par téléphone fixe, soit par des messages écrits portant son sceau personnel, ce qui a provoqué un mécontentement parmi les dirigeants de la milice.
Depuis l’assassinat de dirigeants du Hezbollah, bras armé de l’Iran au Liban, Abdul-Malik al-Houthi vit dans une atmosphère de suspicion, de méfiance et de peur envers son entourage proche. Il ne fait même plus confiance à son appareil de sécurité personnel, désigné par le guide suprême iranien pour assurer sa protection depuis plusieurs années.
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Divisions au sein des dirigeants houthis… Accusations de trahison et d’espionnage
Cet état de méfiance du leader a engendré des divisions au sein des dirigeants de la milice, qui commencent à s’accuser mutuellement de trahison et d’espionnage au profit de l’ennemi. Certaines figures influentes envisagent même de se positionner comme des alternatives à Abdul-Malik al-Houthi à la tête de la milice.
Il convient de noter que les bases de la milice houthie vivent dans une situation de désarroi et de confusion depuis les événements au Liban et en Syrie, aggravée par les menaces israéliennes d’éliminer les leaders de la milice en représailles aux récentes attaques menées contre Israël, bien que celles-ci n’aient eu aucun impact significatif.