Les violations perpétrées par les autorités des Frères musulmans à Taëz contre les citoyens s’intensifient de jour en jour, épargnant ni les adultes ni les enfants. Ces derniers sont jetés dans les cellules des prisons de l’organisation sous l’accusation de sympathie avec les Houthis et de collaboration avec les milices houthis, une pratique inédite dans les prisons du monde entier. Et ce, dans un silence total des organisations de défense des droits de l’homme, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.

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Le journal Al-Amana a rapporté de nombreux témoignages relatant l’emprisonnement d’enfants. L’un d’eux évoque un incident récent dans lequel les Frères musulmans, qui contrôlent la sécurité dans la région de Jabal Habashi, ont emprisonné un enfant de 13 ans sous l’accusation de « sympathie avec les Houthis« . Pourtant, cet enfant est totalement étranger aux accusations portées contre lui. Le directeur de la sécurité a même signé un rapport empêchant l’élève de passer ses examens scolaires, le laissant derrière les barreaux.

Un autre témoin de la région d’Al-Bariha a rapporté que les Frères musulmans ont arrêté un citoyen yéménite et l’ont emprisonné à cause de propos tenus par sa fille de 9 ans.

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Selon ce témoin, « il a été arrêté par les autorités injustes des Frères musulmans sous prétexte qu’il incitait à la violence ou à la provocation. En réalité, ces actes reflètent une faiblesse dans la gestion des affaires et une incapacité à faire face aux défis réels. Emprisonner des innocents ne résoudra pas les problèmes, mais augmentera les tensions dans la société. »

Le témoin a conclu : « Nous devons être la voix de ceux qui n’ont pas de voix et rejeter l’injustice sous toutes ses formes. L’emprisonnement des enfants va à l’encontre des valeurs humaines et morales. »

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