Mesures que prendra Hay’at Tahrir al-Sham pour changer son image auprès de la communauté internationale

Plusieurs médias ont soulevé de nombreuses questions concernant la manière dont Hay’at Tahrir al-Sham traite les milices terroristes.

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Hay’at Tahrir al-Sham est considérée comme l’un des principaux groupes jihadistes en Syrie, et elle adopte dans la plupart de ses positions et idéologies des orientations islamistes radicales, selon le site (Al-Bawaba).

Avec l’intensification des pressions internationales et locales pour lutter contre le terrorisme dans la région, Hay’at Tahrir al-Sham reste dans une position complexe en ce qui concerne le dossier du terrorisme.

Dans ce contexte, plusieurs stratégies pourraient être adoptées par le groupe pour gérer ce dossier, en raison de divers facteurs internes et externes.

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Depuis sa création sous le nom de (Jabhat al-Nusra), Hay’at Tahrir al-Sham a connu des transformations idéologiques et, à un moment donné, a cherché à réduire la visibilité publique de certaines de ses politiques radicales, adoptant un discours moins extrême.

Cependant, cette évolution n’a pas suffi à modifier son image auprès de la communauté internationale, qui continue de la considérer comme une organisation terroriste, notamment en raison de ses liens avec Al-Qaïda.

Le groupe pourrait continuer à adopter cette stratégie en tentant d’éviter d’être officiellement classé comme organisation terroriste, en annonçant son éloignement d’Al-Qaïda ou en réduisant les actions attirant l’attention de la communauté internationale.

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Hay’at Tahrir al-Sham pourrait également choisir de se concentrer sur la lutte contre d’autres groupes également classés comme terroristes, tels que l’organisation (ISIS) ou d’autres groupes extrémistes.

Grâce à cette stratégie, le groupe pourrait essayer de renforcer son image en tant que « force modérée » par rapport à ces autres groupes, ce qui lui permettrait de maintenir sa base de soutien interne, tout en améliorant sa position dans les relations régionales et internationales.

Le groupe pourrait continuer à soutenir ses opérations militaires contre le régime syrien et ses alliés, exploitant les conditions de sécurité instables dans le nord-ouest de la Syrie.

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Bien que des tentatives de minimiser son image terroriste aient été faites, ces activités pourraient rester dans le cadre de tactiques militaires qui entrent en contradiction avec les tendances internationales de lutte contre le terrorisme.

Hay’at Tahrir al-Sham fait face à des pressions internationales croissantes de la part de plusieurs pays, dont les États-Unis et les pays de l’Union européenne, qui la classent parmi les organisations terroristes.

Dans ce contexte, le groupe pourrait tenter d’améliorer son image auprès de la communauté internationale en réduisant les activités publiques qui pourraient être classées comme actes terroristes, telles que les attentats-suicides et les attaques aléatoires contre des civils.

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Hay’at Tahrir al-Sham gère également des pressions régionales qui pourraient la pousser à modifier ses stratégies en matière de terrorisme.

Le groupe pourrait se tourner vers certains compromis avec des puissances régionales, telles que la Turquie, qui cherche à limiter l’impact des organisations terroristes dans ses zones proches de la frontière syrienne.

Ces pressions pourraient amener le groupe à adopter des plans et des politiques plus flexibles dans son approche du terrorisme, notamment dans le cadre de négociations ou d’alliances tactiques.

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Il est possible que Hay’at Tahrir al-Sham continue de renforcer son autorité dans les zones qu’elle contrôle, comme Idlib, en mettant l’accent sur la gestion de la sécurité et de l’économie.

Dans ce cadre, le groupe pourrait chercher à se présenter comme une institution gouvernante capable de gérer la situation locale, ce qui réduirait l’impression qu’il s’agit d’une organisation terroriste et contribuerait à renforcer son autorité dans les zones sous son contrôle.

Il est à noter que des médias américains ont rapporté des informations et des déclarations de responsables faisant état de l’examen par Washington de la possibilité de retirer le groupe de ses listes d’organisations terroristes.

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