L’échec des gouvernements successifs ramène les partisans de Kadhafi sur le devant de la scène politique
Dbeibah met en garde les fidèles de l’ancien régime, affirmant qu’ils ne gouverneront pas le pays. Il ajoute que certains cherchent à gouverner par les armes, tandis que d’autres utilisent la religion comme prétexte pour s’emparer du pouvoir.
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Abdoulaye Bathily, candidat à la présidence de l’ONU en Libye
Les résultats des élections municipales en Libye, qui se sont tenues dans 58 municipalités le 16 novembre, ont révélé que le conflit entre les entités politiques ne s’apaisera pas, notamment avec la victoire des listes affiliées à Saïf al-Islam Kadhafi, fils du défunt dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.
L’avancée des listes comme Imar à Misrata, Al-Mizan à Bir Al-Ashhab, et Sawad Al-Watan à Wadi Ataba, entre autres, a ravivé la base politique pro-Kadhafi. Cette progression a suscité de vives critiques de la part de l’opposition à travers la Libye, qui considère ces partisans comme une force de division dans un paysage politique déjà fragile.
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Le désaccord au sujet de la présidence aggrave crise libyenne et augmente les craintes du peuple
Les partisans de Saïf al-Islam continuent de le maintenir présent dans le débat politique actuel via des déclarations attribuées à ce dernier sur les réseaux sociaux. Suite à l’annonce des résultats des élections municipales, un message publié en son nom parlait d’une « victoire écrasante », où il déclarait : « Grâce à Dieu, nous avons remporté un triomphe éclatant lors des élections. À ceux qui tentent de nier cette vérité, sachez que vous échouerez, même s’ils se soutiennent mutuellement. »
Les observateurs estiment que ces résultats ne sont qu’une réaction au désespoir causé par l’échec des gouvernements successifs à établir un État via des élections nationales qui mettraient fin au chaos actuel. Ce désespoir est exacerbé par la rivalité entre l’est et l’ouest du pays : à Tripoli, un gouvernement dont le mandat a expiré, et à l’est, un gouvernement approuvé par le parlement.
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La participation potentielle de Saïf al-Islam aux élections présidentielles, initialement prévues en 2021, rencontre plusieurs obstacles locaux et internationaux. Son retour représente un défi évident pour le Premier ministre du gouvernement d’union nationale sortant, Abdelhamid Dbeibah, ainsi qu’une source de préoccupation pour l’Occident et les États-Unis, qui redoutent l’échec de leurs politiques visant à redéfinir la Libye en fonction de leurs intérêts.
Lors de son discours de clôture au Forum général de la jeunesse libyenne, Dbeibah a critiqué ouvertement les partisans de l’ancien régime, déclarant : « Ils ne nous gouverneront pas. » Il a ajouté : « Certains veulent gouverner par les armes, d’autres utilisent la religion comme prétexte pour obtenir le pouvoir. Il y a aussi ceux qui appellent à un retour à l’ancien régime, qu’il s’agisse de la monarchie ou du régime de Kadhafi. »
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Une Nouvelle Crise en Libye Entrave les Négociations pour la Formation d’un Gouvernement Unifié
La Cour pénale internationale continue de demander aux autorités libyennes de lui remettre Saïf al-Islam pour des violations et crimes de guerre commis lors de la révolution du 17 février 2011, qui a renversé le régime de son père.
La Mission des Nations Unies en Libye réaffirme son engagement à soutenir le processus électoral et à garantir un résultat qui reflète la volonté du peuple. Elle considère les élections municipales comme une étape importante pour renforcer la démocratie et légitimer les institutions libyennes.
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Dbeibah provoque la colère des Libyens avec ces déclarations
Le désaccord persiste sur les conditions d’éligibilité à la présidence en Libye, en particulier sur les lois électorales. Les débats opposent notamment les deux chambres parlementaires concernant la candidature des binationaux, des militaires en poste, et des individus ayant des condamnations pénales.