Les efforts visant à contenir la crise liée au meurtre de soldats saoudiens par un membre des milices affiliées aux Frères musulmans dans la ville de Say’un, située dans le gouvernorat de Hadramout, ont échoué.

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Une source bien informée a déclaré à Al-Omana que les tentatives de médiation pour trouver une solution garantissant la stabilité de la situation sécuritaire n’ont, jusqu’à présent, pas permis de résoudre les répercussions de cet incident.

La source a précisé que l’affaire s’est complexifiée en raison de l’échec à livrer le suspect accusé du meurtre des soldats. Aucune action concrète n’a été entreprise par le commandement de la Première Zone Militaire, affiliée au parti Islah, pour remettre le suspect aux autorités compétentes et à la commission conjointe chargée de l’affaire.

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Des observateurs politiques ont qualifié cet incident de point de tension dans les relations sécuritaires entre les forces militaires yéménites, soupçonnées de loyauté envers les groupes Houthis et Frères musulmans, et la coalition arabe dirigée par l’Arabie saoudite. Cette situation contribue à aggraver la complexité du paysage régional.

Dans le gouvernorat de Hadramout, les revendications populaires se sont intensifiées pour que les coupables soient traduits en justice et que les forces de la Première Zone Militaire soient transférées de Say’un à Marib, conformément aux dispositions de l’Accord de Riyad.

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La ville de Say’un, dans le gouvernorat de Hadramout, a connu une montée significative des tensions après le refus du commandement de la Première Zone Militaire de livrer le soldat accusé d’avoir tué plusieurs soldats saoudiens. Ce refus a été justifié par la nécessité d’approfondir l’enquête interne avant toute autre mesure. Cette position a suscité de vives critiques de la part des forces politiques et sociales, qui y voient un défi aux procédures judiciaires et une atteinte aux relations entre les acteurs locaux et internationaux.

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