Les Frères Musulmans intensifient le terrorisme contre les Yéménites… Menaces contre une étudiante « ayant embrassé son père »

Le groupe des Frères Musulmans poursuit son terrorisme contre les Yéménites, allant jusqu’à cibler une journaliste et son mari pour avoir publié une photo ensemble, et lançant une campagne violente contre une étudiante dont le père a célébré sa remise de diplôme universitaire.

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Les détails de l’histoire remontent à la décision d’un citoyen yéménite de partager de manière unique la cérémonie de remise de diplôme de sa fille, âgée de vingt ans. Le père, revenu du pays étranger sans que sa fille en soit informée, lui a fait la surprise en montant sur la scène de la cérémonie à l’université de Taiz, après plusieurs années d’absence, pour la féliciter et lui exprimer sa fierté. Ce geste, qui a eu lieu après dix ans de séparation, a été filmé et diffusé sur les réseaux sociaux, où il a suscité de vives réactions.

Cependant, quelques heures après la publication de la vidéo, une vague de colère a déferlé parmi les dirigeants des Frères Musulmans, qui ont prétendu que cet événement faisait la promotion de la « dépravation morale », selon ce qu’a rapporté le site yéménite « Al-Omana ».

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L’attaque contre la fille et son père a été menée par le leader extrémiste des Frères Musulmans, Abdullah Ahmed Ali Al-Adini, qui ne s’est pas contenté de les inciter à la haine, mais a également cherché à les criminaliser publiquement.

Les partisans de ce leader extrémiste ont menacé ouvertement le père de l’étudiante, l’intimant de ne pas dépasser les traditions sociales et les enseignements religieux, incitant à son tour à la violence.

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Les campagnes de haine menées par les Frères Musulmans ont impliqué des insultes, des attaques verbales, des termes offensants et vulgaires, tout en incitant directement contre les étudiantes yéménites et les femmes travaillant dans la société civile, ainsi que contre tous ceux ayant partagé la vidéo, en violation flagrante des droits humains et de la liberté d’expression.

Ce type de harcèlement fait partie de campagnes régulières visant à s’attaquer aux événements culturels, aux cérémonies de remise de diplômes et aux célébrations des fêtes nationales, avec une approche sectaire et terroriste.

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En revanche, des militants, des défenseurs des droits de l’Homme et des journalistes ont condamné les campagnes d’incitation des Frères Musulmans contre la jeune fille et son père, les qualifiant de violation des droits, des libertés et de la vie privée.

Dans les jours précédents, le même groupe a également mené des campagnes de haine contre la journaliste yéménite Hiba Al-Tabi et son mari, l’écrivain Salah Al-Wassi, après que ce dernier a publié une photo avec sa femme sur sa page Facebook.

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Le syndicat des journalistes yéménites a condamné les attaques contre Al-Tabi et son mari, appelant à leur fournir une protection après qu’ils ont été menacés de mort en raison de la publication de leur photo sur les réseaux sociaux.

Le bureau du syndicat des journalistes à Taiz a indiqué dans un communiqué, avoir reçu un rapport de la part de Hiba Al-Tabi, affirmant que son mari et elle ont été la cible d’une vaste campagne de diffamation et de menaces, allant jusqu’à des menaces de mort, suite à la publication de leur photo sur Facebook.

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