Moyen-Orient

Analystes révèlent : la situation actuelle au Liban reflète le même scénario qu’en 2006


La guerre implacable au Liban continue sans relâche jour et nuit ; c’est l’agression israélienne qui fait couler le sang avec une brutalité sans précédent, réduisant les corps des innocents en lambeaux. L’ennemi israélien a intensifié ses frappes sur la banlieue sud de Beyrouth, ciblant la région de Haytouteh el-Ghadir, tout en lançant des raids sur le sud du Liban, notamment dans les localités de Chahabiya, Khiyam, Tayr Harfa et Arzoun. Une attaque aérienne israélienne sur la ville de Deir a entraîné la destruction d’un immeuble résidentiel de trois étages.

Menace israélienne

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a menacé le peuple libanais, déclarant qu’ils pourraient subir « destruction et souffrance » comme les Palestiniens à Gaza, s’ils ne « libèrent » pas le pays du Hezbollah. Dans une allocution vidéo adressée aux Libanais, Netanyahou a déclaré : « Vous avez l’opportunité de sauver le Liban avant qu’il ne sombre dans un long conflit qui conduira à la destruction et à la souffrance, comme nous le voyons à Gaza. »

L’ONU a annoncé avoir mobilisé 53 millions de dollars sur les 426 millions nécessaires pour soutenir le Liban dans sa crise actuelle causée par la guerre israélienne, selon une annonce diffusée par la chaîne Cairo News.

Escalade des événements

Le politologue libanais Fadi Aakoum a affirmé que les probabilités au Liban étaient ouvertes et que personne ne pouvait prédire ce qui allait se passer, ajoutant que le Hezbollah intensifiait ses tirs de roquettes sur Israël, tandis qu’Israël ciblait l’infrastructure, les stocks et les dirigeants du Hezbollah. Il a souligné que malgré les discussions croissantes sur une possible solution politique, la situation militaire continue d’évoluer.

Il a ajouté que la multiplication des discussions sur les négociations annonçait leur éventualité prochaine, mais qu’Israël chercherait à intensifier les opérations pour gagner des points avant d’entamer des négociations de cessez-le-feu, et pourrait intensifier ses opérations terrestres.

Il a poursuivi : « Les opérations terrestres, bien que présentées comme limitées, semblent ne pas produire de résultats concrets aux frontières entre les deux pays », soulignant que pénétrer au Liban ne serait pas facile et représenterait un véritable bourbier pour l’armée israélienne.

Pertes continues

Le général de division Wael Rabie, conseiller au Centre des études stratégiques de l’Académie militaire, a déclaré que la situation actuelle au Liban reflète le même scénario qu’en 2006, où des frappes aériennes et de l’artillerie ont eu lieu. Lorsque Israël a tenté une incursion terrestre dans le sud du Liban, elle a subi d’importantes pertes.

Il a ajouté qu’il y a des signes que depuis 2006, le Hezbollah a préparé le sud du Liban avec des embuscades, des tunnels et un armement conséquent, de sorte que les incursions terrestres ne se limiteront pas à des interventions rapides, mais dureront plus longtemps.

Il a conclu : « Les pertes des forces terrestres israéliennes ne seront pas négligeables. Lorsque la brigade Golani, considérée comme une unité d’élite, est entrée dans la région de Maroun al-Ras et Kafr Kila, elle a subi d’énormes pertes, ce qui indique que le Hezbollah est bien préparé dans cette région.

Dans les prochains jours, nous assisterons à une escalade israélienne, car Israël ne tolérera pas une déstabilisation de sa position stratégique dans le sud du Liban. Nous assisterons à une intensification des frappes pour tenter de déstabiliser les défenses du Hezbollah, et la situation s’annonce longue et difficile. »

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