Augmentation de l’activité terroriste en Afrique : quelles conséquences et quelles solutions ?

Le rythme des activités terroristes en Afrique a augmenté de manière significative, représentant près de la moitié des actes terroristes dans le monde depuis le début de l’année en cours. Cette situation est due à de nombreux facteurs, notamment le manque de politiques de développement et intellectuelles, ainsi que l’absence de coordination sécuritaire entre les pays du continent africain, ce qui a conduit à l’expansion des organisations extrémistes, en particulier Daech.

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Certains pays de la région de l’Afrique de l’Est tentent de résoudre la crise sécuritaire à laquelle ils sont confrontés par plusieurs décisions de sécurité, parmi lesquelles le Nigeria a lancé l' »opération corridor sécurisé ». Cette opération offre un passage sécurisé aux éléments ordinaires à faible risque qui souhaitent quitter les groupes terroristes. Ces éléments se détachent en raison de la pression militaire exercée sur l’organisation Daech.

Cependant, les organisations extrémistes tentent de résister et travaillent dur pour empêcher ces défections. L’Union africaine a déclaré que le nombre de morts dus à leurs attaques a augmenté de 27 % par rapport à 2022, même en dépit de ces défections. Elles ont commencé à revendiquer des attaques dans de nouvelles zones des États d’Edo, Jigawa, Kano, Kogi, Nasarawa, Niger, Ondo et Taraba.

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Malick Samuel, chercheur au bureau régional de l’Institut d’études de sécurité pour l’Afrique de l’Ouest, la région du Sahel et le bassin du lac Tchad, affirme que pour vaincre Daech en Afrique de l’Est, les autorités doivent réévaluer leurs stratégies.

Dans ses déclarations médiatiques, il a souligné : « Les approches gouvernementales doivent continuer à encourager les défections, mais elles ne doivent pas se contenter des dirigeants et des éléments mécontents. Il est essentiel de développer des stratégies pour traiter le groupe sur différents fronts, tels que le tarissement de ses sources de financement et la fermeture de certaines voies utilisées pour le recrutement et le déplacement, tout en élaborant un plan clair et pratique pour les affronter ».

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Il a également souligné que le vide sécuritaire et les conflits ethniques et tribaux dans la région de l’Afrique de l’Ouest ont offert une opportunité aux organisations extrémistes, notamment Daech et Al-Qaïda, d’intensifier leurs activités terroristes, menaçant ainsi la sécurité et la stabilité en Afrique de l’Ouest et dans la région du Sahel.

Les pays de la région du Sahel en Afrique de l’Ouest et plusieurs pays situés à l’est du continent connaissent une augmentation inquiétante des activités des groupes terroristes qui se sont développés, scindés et réorganisés. Les attaques continues de ces groupes ont déstabilisé la Somalie, le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Nigeria.