Les Frères musulmans contrôlent l’armée et entravent les négociations… Les options internationales disponibles au Soudan
L’écrivain soudanais Salah Shuaib a déclaré que ceux qui entravent les chances de parvenir à des négociations pour arrêter la guerre ne sont pas l’armée, mais les islamistes et leurs alliés, qui contrôlent l’espace de mouvement de Burhan.
Shuaib a ajouté dans un article publié dans le journal soudanais (Al-Taghyeer) que la direction de l’armée n’a pas le pouvoir de décider des événements de la guerre après que les Frères musulmans sont devenus le socle de l’armée, qui n’obéit qu’à leurs ordres. Nous avons remarqué que chaque mouvement depuis le début des options pour parvenir à un règlement pour arrêter la guerre a été rejeté par les islamistes et leurs partisans dans l’effort militaire.
Il a souligné que la guerre en cours n’a pas tué un seul dirigeant important des riches dirigeants du Congrès national, mais elle a fauché ceux qui leur sont fidèles, la plupart d’entre eux étant sous l’influence de l’idéologie de l’islam politique. Si ces derniers possèdent des entreprises multinationales, d’énormes investissements et des propriétés réparties dans les capitales d’Asie, d’Afrique et d’Europe, ils seront occupés par leurs affaires et seront à l’abri des condamnations de la guerre.
C’est le cas des dirigeants du mouvement islamique qui ne sont pas en première ligne pour le martyr afin d’acquérir le paradis, mais préfèrent jouir de la vie en encourageant les jeunes à se battre à leur place, en défendant leurs plaisirs. Même si l’armée remporte la bataille, les dirigeants de l’islam politique reviendront dans le pays pour reprendre le contrôle du pouvoir et piller les richesses du pays, tout en donnant des miettes aux pauvres islamistes.
Le journaliste a indiqué que les multiples tentatives faites par la communauté internationale avec ses courants continentaux et régionaux ont rencontré de solides obstacles devant le mouvement constant pour arrêter la guerre et sauver la société soudanaise du piège causé par l’islam politique soudanais après avoir mis fin à son efficacité par la révolution de décembre.
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Shuaib a poursuivi : Burhan ne tient pas maintenant tous les fils de la gestion de l’armée, derrière laquelle se cachent les islamistes pour la planification, le soutien et les médias. Nous savons d’avance que les négociations de Jeddah, Manama et Nairobi ont testé la capacité du chef de l’armée à tenir ces fils, mais il y a des parties en coulisse qui entravent les efforts pour arrêter la guerre.
Il a expliqué que les sanctions imposées par le département du Trésor américain aux dirigeants des deux parties en conflit au Soudan, qui incluaient des symboles des Frères musulmans dans le pays, n’ont pas eu d’effet. Nous ne pensons pas que le problème réside uniquement dans ceux qui ont été touchés par les sanctions comme Ali Karti et Abdel Bassit, car la plupart des dirigeants des organisations du mouvement islamique sont impliqués dans l’alimentation de la guerre, et il est difficile d’arrêter leurs divers efforts à cet égard.
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L’écrivain estime que les États-Unis – en cas d’échec de leur prochaine médiation pour les négociations – n’ont pas d’autre choix que d’utiliser leurs capacités au sein de l’organisation onusienne pour trouver un consensus international afin d’intervenir sous n’importe quel prétexte pour sauver le peuple soudanais de cette catastrophe humanitaire causée par les dirigeants du courant islamique politique dans le pays.
