Le processus de vote pour le second tour des élections présidentielles iraniennes a commencé vendredi matin, à l’intérieur du pays et à l’étranger, selon l’agence de presse officielle iranienne IRNA. Plus de 60 millions d’Iraniens sont appelés à voter entre deux candidats : le réformiste Massoud Pezeshkian et le conservateur Saïd Jalili, pour succéder au président défunt Ebrahim Raïssi, décédé dans un accident d’hélicoptère le 19 mai dernier.

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Le second tour

Ce second tour survient après que les quatre principaux candidats n’aient pas réussi à obtenir au moins la moitié plus une des voix lors du premier tour qui s’est tenu le 28 juin dernier. Lors du premier tour, Massoud Pezeshkian a obtenu 10 millions 415 mille 991 voix (42%), suivi du conservateur Saïd Jalili avec 9 millions 473 mille 298 voix (39%). En troisième position se trouve l’ultraconservateur Mohammad Bagher Ghalibaf avec 3 millions 383 mille 340 voix (14%), et en dernière position, le modéré Mostafa Pourmohammadi avec 206 mille 397 voix (1%).

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Ces derniers jours, deux débats ont eu lieu, où les candidats se sont échangés des critiques acerbes et des discussions animées, exprimant deux visions opposées provenant de deux camps différents. L’ancien président Hassan Rouhani a exprimé cette divergence en déclarant : « Il y a deux visions totalement opposées, un candidat considère les sanctions comme une catastrophe, tandis que l’autre les voit comme une bénédiction. Un candidat souhaite renforcer les relations de l’Iran avec le monde, tandis que l’autre est expert dans la construction de murs autour du pays. »

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Le favori

Le Dr. Mohammad Mohsen Abu Al-Nour, président du Forum arabe pour l’analyse des politiques iraniennes, a dévoilé ce vendredi la réalité de la situation en Iran depuis huit heures du matin devant les bureaux de vote pour les élections iraniennes. Il a déclaré que la participation était faible au début et a continué de diminuer, malgré les attentes d’une augmentation dans les dernières heures.

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Il a ajouté qu’il est difficile de faire des prédictions compte tenu de la forte participation des conservateurs et de la présence d’un seul réformiste. Cependant, les avis en Iran prévoient une victoire pour le candidat réformiste Massoud Pezeshkian en raison de la division au sein des conservateurs.