Politique

Participation aux grands événements et conférences : Nouvelle tentative fraternelle pour attiser les conflits au Soudan


Le groupe des Frères musulmans, à travers son bras politique, le Parti du Congrès national dissous au Soudan, cherche à participer à des événements et des conférences internationaux dans le but de réintégrer la scène politique.

Tentative de visibilité

Dans ce contexte, le Mouvement populaire « Courant révolutionnaire démocratique » a révélé la participation du Parti du Congrès national dissous à une réunion consultative de femmes soudanaises organisée par l’Union africaine à Kampala, capitale de l’Ouganda.

Le mouvement a déclaré dans un communiqué avoir boycotté la réunion en protestation contre la présence d’Amira Al-Fadil, représentante du Parti du Congrès national des Frères musulmans, l’une des figures féminines les plus en vue sous leur gouvernance.

Les forces de la révolution et les forces démocratiques ont été surprises par la présence d’Amira Al-Fadil au congrès consultatif des femmes soudanaises, organisé par l’Union africaine et sa haute instance à Kampala.

Plan fraternel

À cet égard, le Dr Osman Mirghani, analyste et écrivain soudanais, a déclaré que la participation des Frères musulmans aux conférences et événements est une tentative de prouver leur présence sur la scène politique. Il a souligné que les Frères musulmans travaillent publiquement à promouvoir la poursuite de la guerre et à rejeter tout effort international ou régional visant à reprendre le processus de négociation.

Il a ajouté qu’il y a des raisons qui poussent les dirigeants de l’organisation des Frères musulmans à s’opposer aux efforts continus déployés par les parties internationales et régionales pour mettre fin à la guerre, soulignant que les tentatives de bloquer ces efforts trouvent un écho chez certains dirigeants militaires en raison de besoins organisationnels de retour au pouvoir sous protection militaire, ainsi que pour se débarrasser de nombreux fardeaux et poursuites judiciaires pour des crimes graves, y compris la dispersion du sit-in des révolutionnaires devant le quartier général en juin 2019, entre autres.

Il a souligné que l’organisation terroriste vise à prolonger la durée de la guerre afin d’éliminer la révolution et d’utiliser l’état de chaos pour atteindre leurs objectifs politiques.

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