Les efforts de médiation en vue d’un cessez-le-feu à Gaza suscitent l’espoir d’une percée imminente qui pourrait accélérer l’approbation d’un accord, après des pourparlers bloqués depuis la proposition de cessez-le-feu par le président américain Joe Biden à la fin du mois de mai dernier.

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Un haut responsable américain a déclaré jeudi que Israël et le Hamas avaient « une opportunité importante » de parvenir à un accord sur un cessez-le-feu à Gaza et la libération des otages.

Le responsable, qui n’a pas été identifié, a estimé que les récentes propositions du Hamas « ont fait progresser le processus et pourraient constituer la base nécessaire pour conclure un accord », tout en reconnaissant que « cela ne signifie pas que l’accord sera conclu dans les prochains jours », car « il reste beaucoup à faire en ce qui concerne certaines étapes de mise en œuvre », selon l’Agence France-Presse.

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Il a averti que cela serait « difficile ». Le responsable américain n’a pas donné de détails précis, se contentant de confirmer aux journalistes qu’il y avait eu « des progrès liés à une impasse cruciale » dans les négociations.

Ces déclarations interviennent après un appel téléphonique entre le président américain Joe Biden et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Netanyahu a décidé jeudi d’envoyer une délégation pour négocier la libération des otages à Gaza, après que le Hamas ait annoncé des « nouvelles idées » pour mettre fin à la guerre, une initiative saluée par le président américain.

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La même source américaine a indiqué que les pourparlers auraient lieu à Doha.

Washington estime que parvenir à un accord qui conduirait à la libération des otages et à un cessez-le-feu à Gaza, dévasté par la guerre, pourrait également conduire à une détente à la frontière avec le Liban, où la situation reste très tendue.

Le responsable américain a déclaré : « Si un cessez-le-feu est instauré à Gaza (…), je pense que cela offre une véritable opportunité de désamorcer l’escalade et de parvenir à un accord durable » également sur le front libanais.

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Le Hezbollah a bombardé jeudi des bases militaires israéliennes « avec plus de 200 roquettes » et « avec un essaim de drones piégés », en représailles à l’assassinat par Tel Aviv d’un de ses commandants, une escalade qui accroît les craintes d’une escalade entre lui et Israël.