« Criminel condamné » : la campagne de Biden attaque Trump
Dans une nouvelle annonce critiquant le candidat républicain qu’elle qualifie de « criminel condamné », la campagne du président américain Joe Biden a attaqué son prédécesseur Donald Trump.
L’annonce, qui intervient dans un climat électoral tendu, met en lumière ses procès judiciaires et sa récente condamnation pénale, et porte le titre « La personnalité compte », selon le site américain « The Hill ».
L’annonce de 30 secondes fait partie d’une campagne payante d’envergure de 50 millions de dollars pour le mois de juin, dans laquelle le narrateur commente des images de Trump au tribunal de New York : « Il a été condamné pour 34 crimes et pour agression sexuelle, et il a commis des fraudes financières. »
Le narrateur poursuit : « Pendant ce temps, Joe Biden travaillait à réduire les coûts des soins de santé et à faire en sorte que les grandes entreprises paient leur juste part », avant de conclure en soulignant que « cette élection oppose un criminel condamné qui ne cherche que son propre intérêt, à un président qui se bat pour votre famille. »
L’annonce est l’une des initiatives les plus « agressives » à ce jour de la campagne de Biden contre son adversaire républicain, en raison de sa condamnation pour 34 chefs d’accusation criminels liés à la falsification de documents commerciaux après un procès de plusieurs semaines à Manhattan.
Les deux adversaires doivent se rencontrer face à face le 27 juin, lors du premier débat présidentiel prévu, organisé par la chaîne d’information américaine CNN à Atlanta.
Dans un communiqué, Michael Tyler, directeur de la communication de la campagne de Biden, a déclaré : « Trump approche du premier débat en tant que criminel condamné, continuant de prouver qu’il fera n’importe quoi et blessera n’importe qui si cela signifie plus de pouvoir et de vengeance. »
Il a ajouté : « C’est pourquoi il a été condamné, c’est pourquoi il a encouragé une foule violente à envahir le Capitole le 6 janvier, et c’est pourquoi toute sa campagne a été un exercice de vengeance. »
Il a poursuivi : « Cet homme est aveugle et ne voit pas les personnes que le président doit servir, et il fera tout pour obtenir des gains personnels et pour son pouvoir. »
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