Moyen-Orient

Assassiné lors d’un raid nocturne sur le sud du Liban : qui est le haut responsable militaire du Hezbollah Taleb Abdullah ?


Une source de sécurité libanaise a confirmé aujourd’hui que quatre personnes, dont un commandant militaire du Hezbollah, ont été tuées lors d’une frappe aérienne israélienne visant la ville de Jwaya dans le sud du Liban. Cet incident fait partie de l’escalade continue entre les deux parties qui dure depuis huit mois.

Le sud du Liban souffre des conséquences de la guerre continue depuis que le conflit de Gaza a commencé le 7 octobre. La confrontation récente s’est intensifiée avec la frappe ciblée de missiles sur une maison où se trouvait un dirigeant militaire du Hezbollah. La Défense civile du sud du Liban a signalé plusieurs blessés lors du raid.

Dans un communiqué, le Hezbollah a pleuré la mort du commandant militaire décrit comme « le commandant moudjahid Taleb Sami Abdullah », également connu sous le nom de « Hajj Abu Taleb », né en 1969 dans la ville d’Adchit dans le sud du Liban.

Qui est le haut responsable militaire du Hezbollah Taleb Abdullah ?

Taleb Sami Abdullah, connu sous le nom de « Abu Taleb », avait 55 ans. Il dirigeait l' »Unité de la Victoire » du parti, responsable des opérations dans la région centrale de la bande frontalière sud avec Israël jusqu’à la rivière Litani. Ce commandant est considéré comme le plus haut responsable tué depuis le début de l’escalade entre le Hezbollah et Israël il y a plus de huit mois, coïncidant avec le déclenchement de la guerre israélienne à Gaza.

Aux côtés de Taleb Abdullah, la frappe aérienne a également tué les hauts responsables Mohammad Sabra, Salim Soufan et Hussein Mohammad Hamid. Les quatre membres ont été ciblés lors d’une réunion tenue à l’intérieur de la maison de Soufan dans la ville libanaise de Jwaya.

La « Brigade Sayyid al-Shuhada », une faction irakienne faisant partie de la « Résistance Islamique en Irak », a pleuré le leader « Abu Taleb », affirmant qu’il était un « compagnon du commandant de la Force Qods des Gardiens de la Révolution iranienne, Qassem Soleimani », qui a été assassiné dans une frappe aérienne américaine en Irak début janvier 2020.

Selon les dernières statistiques de l’institution libanaise « International Information », le nombre de morts dans les affrontements dans le sud du Liban a atteint 444, dont 334 du Hezbollah, parmi eux 15 de l’Autorité sanitaire islamique du parti, 18 du Mouvement Amal allié au Hezbollah, 3 des Scouts du Message affiliés à Amal, 67 civils, 5 du Groupe islamique, 3 journalistes, 7 ambulanciers, un de l’Armée libanaise et un du Parti social nationaliste syrien.

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