La Coopération du Golfe renouvelle son engagement à soutenir la souveraineté territoriale et l’unité du Maroc
Le Conseil de coopération souligne l'importance d'intensifier les efforts pour mettre en œuvre les plans d'action conjoints avec le Maroc dans le cadre du partenariat stratégique entre les deux parties
Le Conseil de coopération du Golfe réaffirme son engagement envers ses positions et ses décisions concernant la préservation de la sécurité et de la stabilité du Royaume du Maroc, le soutien au Sahara marocain et l’appui à l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Maroc. Cette position renforce les efforts diplomatiques de Rabat concernant le réalisme de son initiative et souligne une fois de plus la position ferme des États du Golfe sur la question du Sahara.
Cette déclaration est intervenue dans un communiqué sur le site du Conseil à la suite d’une réunion des ministres des Affaires étrangères des six États membres : l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Koweït, le Sultanat d’Oman, le Qatar et Bahreïn. La réunion, organisée par l’Arabie saoudite, a abordé les développements régionaux et internationaux en présence du ministre des Affaires étrangères marocain, Nasser Bourita.
Le communiqué souligne l’importance d’intensifier les efforts pour mettre en œuvre les plans d’action conjoints convenus dans le cadre du partenariat stratégique entre les deux parties, saluant la candidature du Maroc à l’adhésion au Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2028-2029.
Jassim Mohammed Al-Bedaiwi, le Secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, a souligné dans son discours lors de la réunion avec le ministre des Affaires étrangères marocain que la tenue du conseil ministériel renforce les relations fraternelles historiques distinguées entre eux et soutient le partenariat stratégique existant entre les deux parties dans divers domaines.
Il a réitéré la conclusion du Conseil suprême du Conseil de coopération du Golfe lors de sa récente réunion à Doha en décembre 2023, qui a souligné l’importance du partenariat stratégique spécial entre le Conseil de coopération du Golfe et le Royaume du Maroc frère, la mise en œuvre du plan d’action conjoint et ses positions de soutien fermes pour le Sahara marocain, le maintien de la sécurité et de la stabilité du Royaume du Maroc et de son intégrité territoriale, saluant la Résolution 2703 du Conseil de sécurité adoptée le 30 octobre 2023, concernant le Sahara marocain.
Il a souligné que la réunion ministérielle est une autre étape importante affirmant la détermination à relever les défis auxquels la région est confrontée, exprimant l’enthousiasme des participants à poursuivre le renforcement des fondements du partenariat stratégique vers un cadre global, multidimensionnel et intégratif, reflétant la profondeur, la force et les liens de fraternité entre le Conseil de coopération du Golfe et le Royaume du Maroc.
Le renouvellement du soutien intervient à un moment où l’initiative d’autonomie sous la souveraineté marocaine gagne du terrain, avec des reconnaissances internationales que cette initiative est la seule base pour résoudre le conflit fabriqué. Ce soutien reflète également une convergence de positions et de visions avec l’approche du roi Marocain Mohammed VI pour résoudre le conflit au Sahara conformément à la proposition d’autonomie sous la souveraineté marocaine.
Le renouvellement du soutien reflète l’engagement du Golfe à soutenir le Maroc dans la défense de sa souveraineté territoriale au milieu d’une amélioration significative des relations dans divers aspects et domaines.
Ce n’est pas la première fois que des responsables et des dirigeants des pays du Conseil de coopération du Golfe annoncent leur soutien au Sahara marocain. Les sommets du Golfe ont à plusieurs reprises exprimé leur soutien à l’unité territoriale du Royaume du Maroc et ont affirmé la relation stratégique avec le Maroc.
La relation entre les deux parties a pris un élan important depuis l’accession au trône du roi Mohammed VI après la mort de son père, le roi Hassan II, et il a travaillé à l’élever au niveau d’un partenariat stratégique global.
Ces dernières années, le Conseil a salué les décisions des Nations unies soutenant le Sahara marocain, en accord avec la vision du monarque marocain pour résoudre le conflit fabriqué.
En 2016, les dirigeants du Golfe ont soutenu le Maroc dans son différend avec les Nations unies sous le mandat de son défunt Secrétaire général Ban Ki-moon, qui a alors montré un parti pris en faveur du Front Polisario séparatiste et a dérogé au principe de neutralité requis par les traités internationaux, les normes et les chartes et lois des Nations unies. Les États du Golfe, en particulier les Émirats arabes unis et Bahreïn, se sont empressés de reconnaître le Sahara marocain et ont ouvert des consulats dans la ville de Laâyoune.
Le Diwan royal saoudien a récemment publié une décision appelant à l’interdiction d’utiliser le terme « Sahara occidental » ou de diffuser une carte fragmentée du Royaume du Maroc dans toutes les institutions, centres éducatifs, agences gouvernementales et ministères.
La décision a souligné « la nécessité pour toutes les parties de s’abstenir d’utiliser ce terme ou la carte du Maroc sans son Sahara ».
Les relations maroco-golfiques sont exemplaires et un modèle à suivre dans le monde arabe, en particulier en ce qui concerne les partenariats économiques ainsi que la coopération militaire et les positions sur certaines questions importantes dans les arènes arabes et internationales, ce qui a fourni un soutien substantiel pour le Sahara marocain. En retour, le Maroc a adopté des positions de soutien pour le Golfe et sa sécurité, en particulier face aux activités iraniennes déstabilisatrices régionales et internationales. Rabat a également exprimé son soutien aux efforts de réconciliation du Golfe, qui ont jeté les bases d’une nouvelle phase de solidarité et de coopération, met
tant davantage l’accent sur le soutien à la stabilité et au développement durable. Les relations maroco-golfiques sont une soupape de sûreté dans la région, que ce soit pour assurer la stabilité, lutter contre le terrorisme ou promouvoir le développement durable.