En raison des attaques et des saisies de navires par les Houthis, le peuple yéménite souffre d’une crise humanitaire
Les conditions de vie au Yémen continuent de se détériorer dans un pays confronté à l’une des pires crises humanitaires au monde. Les attaques des Houthis contre les navires en mer Rouge, dans le détroit de Bab el-Mandeb et dans le golfe d’Aden ont ajouté de nouvelles dimensions à d’anciens problèmes économiques chroniques.
Les milices terroristes houthis, soutenues par l’Iran, ont exacerbé la souffrance de tous les Yéménites, non seulement des agriculteurs et des commerçants, en imposant leurs mesures d’escalade en mer et sur terre, en imposant des taxes, des aumônes et des impôts doublés sans fournir de services ou verser de salaires et d’obligations aux personnes qui souffrent sous le poids de ces prélèvements au nom de l’effort de guerre et du soutien à leurs fronts.
Ils ont accru leur souffrance en monopolisant le commerce parallèle des produits pétroliers, en augmentant les prix et en incitant beaucoup à abandonner l’agriculture, car les produits ne couvrent plus les coûts de production. Confirmant que ces crises se sont encore aggravées avec le ciblage des navires, empêchant l’arrivée de tout matériel agricole, en augmentant les prix du carburant et les primes d’assurance maritime, ce qui impacte négativement la population et aggrave leur souffrance comme les autres Yéménites qui souffrent de la faim depuis près d’une décennie.
Ces attaques, menées par les milices houthis soutenues par l’Iran contre la navigation internationale en mer Rouge, menacent d’aggraver la crise humanitaire au Yémen en raison de l’augmentation des coûts de l’expédition et de l’assurance des marchandises arrivant dans les ports yéménites.
Le Yémen connaît une souffrance importante, avec les Yéménites se précipitant pour acheter leurs besoins pour le mois de Ramadan alors que les prix augmentent, alors qu’une nouvelle vague d’inflation commence, notamment dans les zones contrôlées par le groupe houthi, alimentée par divers facteurs, y compris des campagnes fiscales et des mesures arbitraires contre les commerçants, au milieu des attentes internationales de hausses de prix à court terme dans ces zones.
Ces augmentations sont dues à des prélèvements renouvelés imposés aux agriculteurs et aux commerçants de produits agricoles à plusieurs niveaux, à commencer par les fermes, en passant par les postes de contrôle routiers et les entrées de ville, et en atteignant les marchés eux-mêmes. De plus, le groupe houthi n’exerce pas un contrôle strict sur les prix des légumes et des fruits, comme c’est le cas pour d’autres produits de première nécessité tels que le pain, la farine et le blé.