Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hussein Amir Abdollahian, a rencontré hier le chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, dans la capitale qatarie, Doha. Les médias internationaux ont relayé des déclarations iraniennes aux Nations Unies indiquant que si la guerre à Gaza se poursuit, l’Iran pourrait être amené à intervenir.

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Une vidéo diffusée par l’agence de presse officielle iranienne (IRNA) a montré la rencontre de Haniyeh avec Abdollahian tard le samedi soir, au cours de laquelle les deux ont discuté des derniers développements dans les territoires palestiniens.

Dans un communiqué diffusé par la chaîne Al-Aqsa, le Hamas a mentionné qu’Ismail Haniyeh a discuté des motivations derrière l’opération « Tempête d’Al-Aqsa » avec Abdollahian. Ce dernier a également présenté les résultats de ses contacts régionaux et internationaux. Le communiqué a souligné la coopération continue des deux parties pour atteindre les objectifs de la résistance et du peuple palestinien.

Selon le communiqué, le ministre des Affaires étrangères de l’Iran a salué l’attaque, la qualifiant de « victoire historique » et notant qu’elle constitue un sérieux revers pour l’occupation et son projet en Palestine et dans la région.

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Dans un contexte connexe, l’Iran a averti de « conséquences lointaines » si Israël ne met pas fin à sa guerre contre Gaza et a laissé entendre une éventuelle intervention si le conflit se poursuit, selon des sources citées par la chaîne Axios.

L’Iran a communiqué à Israël, par le biais des Nations Unies, qu’il ne souhaite pas une escalade supplémentaire dans la guerre à Gaza et qu’il pourrait être amené à intervenir si le conflit persiste.

La mission permanente de l’Iran auprès des Nations Unies a mis en garde que si les crimes de guerre et le génocide commis par le régime d’apartheid ne sont pas stoppés, la situation pourrait échapper à tout contrôle, entraînant des conséquences lointaines.

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Dans une publication sur les réseaux sociaux, la mission permanente de l’Iran auprès des Nations Unies a déclaré que la responsabilité incombait aux Nations Unies, au Conseil de sécurité et aux pays qui conduisaient le Conseil dans une impasse, comme ils l’ont exprimé.

Cela survient alors que la guerre israélienne à Gaza entre dans son neuvième jour, Israël continuant à mener des frappes aériennes incessantes sur la bande de Gaza, ce qui a entraîné la mort de plus de 1 230 Palestiniens et plus de 8 700 blessés. Pendant ce temps, la résistance palestinienne a tué plus de 1 300 Israéliens depuis le début de l’opération « Tempête d’Al-Aqsa« .