Le conflit au Soudan fait de nouvelles victimes civiles… Bombardement d’une gare routière à Khartoum
Les blessures soudanaises saignent chaque jour de nouvelles victimes civiles en raison du conflit en cours depuis la mi-avril de l’année dernière entre l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide.
De nouveaux décès et blessures ont eu lieu dans la capitale Khartoum en raison de bombardements d’une gare routière près des positions de l’armée soudanaise, que l’on pense avoir été commis par les Forces de soutien rapide.
Des témoins oculaires ont déclaré : « Les obus ont détruit 3 bus transportant des passagers dans une gare située à Omdurman Nord », la banlieue nord-ouest de la capitale soudanaise.
Le nombre exact de victimes n’est pas encore connu, mais certains témoins ont mentionné l’enterrement d’environ 20 personnes.
Les combats continus depuis plus de 5 mois à Khartoum et dans la région du Darfour à l’ouest du Soudan ont fait environ 7 500 victimes, dont au moins 435 enfants, selon des données officielles, un bilan que l’on estime bien inférieur au nombre réel de victimes du conflit.
Depuis que le conflit a éclaté au Soudan, tous les efforts diplomatiques de diverses parties pour mettre fin aux combats entre les deux côtés et trouver une solution pour mettre fin à la crise ont échoué.
Jeudi, les États-Unis ont annoncé des sanctions contre l’ancien ministre des Affaires étrangères soudanais Ali Karti, l’accusant d’avoir entravé les efforts visant à parvenir à un accord de cessez-le-feu pour mettre fin au conflit.
Karti occupe actuellement le poste de « Secrétaire général du Mouvement islamique » au Soudan et a été ministre des Affaires étrangères de 2010 à 2015 sous la présidence du président destitué Omar al-Bashir.
Washington et d’autres parties occidentales ont précédemment imposé des sanctions à l’encontre de personnes et d’entreprises liées au conflit au Soudan.
Cependant, les analystes doutent de l’efficacité des sanctions contre l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide.