Ismael Qaani de Retour en Irak… Quels Sont les Objectifs de la Visite ?
Une source politique bien informée a révélé que le général Ismael Qaani, le commandant de la Force Al-Qods des Gardiens de la Révolution iranienne, est une fois de plus arrivé dans la capitale irakienne, Bagdad, pour discuter de deux questions importantes avec le gouvernement irakien et les leaders politiques.
La source a déclaré à l’agence « Shafaq News » : « Ismael Qaani discutera avec le Premier ministre Mohammed Shia’ Al-Sudani et les leaders du cadre de coordination des négociations irako-américaines récentes concernant la présence étrangère sur le sol irakien », suite à une visite d’une délégation militaire irakienne comprenant les ministres de la Défense et des Affaires étrangères aux États-Unis pour discuter de la même question.
Le deuxième sujet, tel qu’indiqué par la source, concerne « la question politique liée aux alliances électorales et l’accent mis sur l’unité et la cohésion du cadre de coordination à la suite de l’émergence des résultats des élections des conseils provinciaux. »
Dans des déclarations précédentes, des sources politiques et parlementaires du cadre de coordination uni des forces chiites, à l’exception de la faction Sadr, ont révélé à la même agence que le cadre entrera dans les provinces centrales et méridionales de l’Irak avec plusieurs listes, et dans les provinces et villes mixtes avec soit une liste unifiée, soit deux listes ou (3).
Le moment de la visite de Ismael Qaanià Bagdad reflète les préoccupations iraniennes concernant les différends entre certaines forces du cadre de coordination, qui ne sont plus cachés, et qui pourraient affecter la cohésion du cadre qui sert de couverture politique au Premier ministre Mohammed Shia’ Al-Sudani. Téhéran cherche également à connaître les résultats de la visite et des discussions de la délégation militaire irakienne avec les responsables américains.
Al-Sudani avait déclaré avant-hier que l’Irak n’a pas besoin de la présence de forces de combat étrangères sur son sol, une demande qu’Iran répète constamment, tout en mettant en doute les tâches des forces américaines présentes en Irak, les considérant comme des tâches de formation et de conseil.
