Les Frères tunisiens continuent de propager des rumeurs pour manipuler l’opinion publique internationale

Alors que toutes leurs tentatives précédentes ont échoué depuis l’élection de Kais Saied en tant que président de la Tunisie, en appelant au chaos et en attisant les dissensions, les Frères tunisiens ont recours à la maîtrise de la fabrication de rumeurs et à leur promotion. La dernière en date était la prétendue découverte des corps de 30 migrants irréguliers dans le désert tunisien, une information démentie par les autorités tunisiennes.

Ces rumeurs ont été habilement diffusées à travers les pages du mouvement Ennahdha et de ses branches et dirigeants, en utilisant les plateformes de médias sociaux. Ils ont également prétendu à tort que les autorités tunisiennes abandonnaient des migrants aux frontières tuniso-libyennes et tuniso-algériennes, dans un état de soif et de faim, dans le but de gagner la sympathie des pays et de manipuler l’opinion publique internationale contre le gouvernement de Kais Saied et de créer une crise diplomatique entre les pays voisins.

Cependant, le colonel Houssem Jebabli, porte-parole officiel de la Direction générale de la Garde nationale, a nié le renvoi de migrants du désert du sud vers les zones frontalières avec la Libye ou l’Algérie, confirmant que toutes ces informations sont fausses.

Lundi soir, le président Kais Saied a accusé l’organisation des Frères musulmans d’être à l’origine des crises dans son pays par le biais de plans diaboliques visant à attiser la situation et à jouer sur les cordes de la discorde.

Dans une déclaration de la présidence tunisienne, Saied a réitéré le rôle du pouvoir judiciaire, notamment dans cette période que traverse la Tunisie, pour « poursuivre tous ceux qui ont commis et continuent de commettre des crimes contre la patrie et le peuple ».

Il a affirmé que « personne ne peut ignorer que certains cherchent à attiser les situations sociales de toutes les manières possibles, telles que la monopolisation et l’absence de fournitures essentielles ou la coupure de l’eau potable dans de nombreuses régions de la République, sous prétexte de réaliser des travaux de maintenance de routine, jusqu’à ce que notre peuple ait soif et que le soleil dans le ciel brûle presque les visages », faisant ainsi référence directe aux Frères musulmans.

Il a ajouté que « pour eux, les actions de routine signifient tourmenter le peuple tunisien, dans le but de créer le chaos, afin que les corrompus puissent échapper à toute responsabilité et revenir au pouvoir pour répandre la corruption sur cette terre bien-aimée après le chaos qu’ils ont planifié à l’intérieur de la Tunisie et de l’extérieur de ce cher pays ».

Il convient de noter que la province de Sfax est devenue un point de rassemblement majeur pour les migrants et un centre de migration vers l’Europe. L’augmentation de la violence et des taux de criminalité dans la province préoccupe les habitants.

Des dizaines de migrants irréguliers d’Afrique arrivent en Tunisie pour demander l’asile, fuyant des conditions économiques et sociales difficiles dans leur pays d’origine, tandis que d’autres utilisent le pays comme une étape pour la migration irrégulière vers l’Europe via la mer Méditerranée.

Il convient de noter qu’en juillet 2021, le président tunisien a décidé de geler le fonctionnement du Parlement, de lever l’immunité de ses membres et de limoger le Premier ministre, en utilisant des procédures légales prévues par l’article 80 de la Constitution, en plus d’un soutien populaire important.

Au cours des deux dernières années, le mouvement islamiste Ennahda a tenté sans relâche de semer le chaos à travers des protestations qui n’ont trouvé aucun écho. Ils se sont ensuite tournés vers les plateformes de médias sociaux en utilisant des moyens électroniques incessants pour propager leurs poisons en utilisant des informations fausses et des analyses trompeuses.