Politique

Attente et inquiétude en Irak après l’enlèvement de la chercheuse russe-israélienne sur son territoire


Un climat d’inquiétude intense règne officiellement et populaiement en Irak après l’enlèvement de la chercheuse russe-israélienne Elizabeth Tsurkov, suscitant de vives attentes quant à une possible confrontation armée entre Israël et une milice irakienne armée soutenue par l’Iran, accusée par Netanyahu d’avoir kidnappé la ressortissante israélienne en chargeant les autorités irakiennes de la responsabilité de sa sécurité.

Attente en Irak

Des rapports internationaux ont révélé un état d’anxiété et d’attente après l’enlèvement de la citoyenne israélienne en Irak par une milice armée. Des craintes subsistent quant à une éventuelle confrontation armée au cours de laquelle Israël pourrait frapper des sites ou des quartiers généraux des Brigades du Hezbollah irakien soutenues par l’Iran, accusées de l’enlèvement.

Implication de l’Iran

Hashem Al-Shamma, analyste politique irakien, affirme qu’il existe plusieurs accusations dirigées contre le groupe chiite des Brigades du Hezbollah, les impliquant dans l’enlèvement de la chercheuse russe-israélienne. Les autorités irakiennes suivent de près cette affaire, surtout après que le Premier ministre israélien les ait tenues pour responsables de sa sécurité. Cependant, en réalité, l’Iran et ses milices affiliées sont les principaux coupables de cette crise.

L’analyste irakien a ajouté que les Brigades du Hezbollah irakien sont une milice chiite armée en Irak, idéologiquement alignée sur le système de Tutelle du Juriste en Iran. Elles reçoivent un financement, un armement, une formation et un soutien iraniens, et elles exécutent l’agenda de l’Iran. Il souligne que cette affaire plongera l’Irak dans de graves crises avec d’autres pays à la suite de l’enlèvement de la chercheuse israélienne.
Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré qu’Elizabeth Tsurkov, la chercheuse russe-israélienne disparue en Irak depuis plusieurs mois, est toujours en vie et détenue par les Brigades du Hezbollah chiite.

Le gouvernement irakien a ouvert une enquête sur l’enlèvement de la chercheuse russe-israélienne dans le pays, selon le porte-parole du gouvernement Bassim Al-Awadi, suite à l’accusation d’Israël contre une faction armée irakienne soutenue par l’Iran pour sa disparition.

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