Les jeunes Turcs en Europe soutiennent le changement… tandis que les personnes âgées choisissent Erdoğan
La diaspora turque en Europe s’est divise avec le grand nombre de voix lors du second tour de l’élection présidentielle, le soutien du président turc Recep Tayyip Erdoğan s’est réparti entre les communautés d’Europe de l’Est âgées de 3,4 millions d’électeurs turcs, tandis que les jeunes veulent un changement à Kemal Kılıçdaroğlu, selon le Guardian britannique.
Moment crucial
Kansu Yeni, qui a voté au consulat turc de Berlin au second tour le dimanche de l’élection présidentielle turque, a déclaré : « Avec son pays, elle se trouve à un moment décisif ».
D’après le quotidien britannique, Yeni, 32 ans, était l’un des nombreux jeunes qui s’étaient installés dans la capitale allemande à Istanbul il y a cinq ans en réaction au déclin démocratique du président turc Recep Tayyip Erdoğan.
Elle a dit: « Le pays est devenu une dictature, mes amis et moi-même avons beaucoup souffert, et le nouveau président a été choisi comme une décision facile ».
Le journal a expliqué que Yeni est l’une des 3,4 millions d’électeurs turcs inscrits en Europe pour voter à l’étranger. Au premier tour, la sélection de la diaspora se répartit clairement entre les communautés les plus grandes et les plus établies, qui soutenaient les communautés actuelles, et les communautés plus petites et plus jeunes, qui avaient choisi le candidat de l’unité de l’opposition Kemal Kılıçdaroğlu.
La plus grande diaspora du continent – l’Allemagne, avec 1,5 million d’électeurs, et la France, avec 400 000 électeurs – et d’autres sociétés qui ont passé des décennies comme celles des Pays-Bas et de Belgique ont voté en masse pour Erdoğan.
Selon le quotidien britannique The Guardian, près de 66 % des électeurs turcs en Allemagne supportent Erdoğan en France, aux Pays-Bas et en Belgique, qui abrite également des communautés âgées de plusieurs décennies, les chiffres correspondants sont de 64 %, 68 % et 72 %.
Claire Koch a dit: « Vous vivez à l’étranger, vous n’êtes pas tellement influencé par ce qui se passe dans votre pays, et pourtant vous vous sentez plus proche que votre pays d’adoption — c’est une tentation de voter pour quelqu’un qui définit votre identité religieuse et nationale. » Un écrivain franco-turc.