Politique

Coopération entre les États-Unis et l’Afrique pour mettre fin aux combats au Soudan


Les conflits au Soudan s’intensifient à la suite d’affrontements violents entre les forces de l’armée soudanaise, sous les auspices du général Abdel Fattah Al-Burhan, et les forces de soutien rapide de Mohamed Hamdan Dogolo, après qu’une trêve a été proposée par les deux parties, qui n’a pas abouti et que les tirs se sont poursuivis; Cela a touché les citoyens soudanais qui n’ont pas accès à l’eau, au gaz, à l’électricité et à Internet.

Les affrontements sanglants entre les forces de l’armée soudanaise, commandées par le général Abdel Fattah Al-Burhan, et les forces de soutien rapide, dirigées par le vice-président du Conseil de souveraineté du Soudan, Mohamed Hamdan Dogolo, connu aussi sous le nom de Hemeti, sont montés au sujet du projet de transition du pays vers un gouvernement civil.

Médiation internationale

Au cours de cette période, les efforts internationaux et africains de médiation pour résoudre la crise au Soudan se sont intensifiés. De nombreux efforts internationaux et régionaux ont été déployés pour jouer le rôle de médiateur entre les parties soudanaises en conflit afin de résoudre la crise et de ramener le Soudan à la stabilité extérieure et intérieure.

Au début de la crise, le Caire et Riyad ont appelé à une réunion d’urgence de la Ligue Arabe au niveau des représentants permanents. L’Arabie Saoudite, les EAU et la Grande Bretagne ont alors proposé une médiation pour tenter de surmonter les désaccords, éviter les confrontations et accélérer le processus politique.

La stabilité au Soudan peut être considérée comme la stabilité de la région dans son ensemble, d’autant plus que le paysage soudanais est une situation critique pour le monde dans son ensemble, alors que la situation internationale est marquée par des crises alimentaires qui frappent le monde.

Médiation afro-américaine

Dans l’intervalle, les États-Unis ont cherché à réconcilier les parties soudanaises, depuis une trêve de trois jours jusqu’à ce que le secrétaire d’État américain Antony Blinken s’entretienne avec le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mohamed, pour une coopération entre les États-Unis et l’UE en vue d’une « fin durable » des combats au Soudan.

Selon une déclaration du Département d’Etat américain, Blinken et Mohamed étaient d’accord sur le fait que le maintien du commandement de l’Union africaine restait nécessaire pour faire pression sur les Forces Armées Soudanaises et les Forces de Soutien Rapide (FAS), mettre fin « immédiatement » aux opérations militaires et permettre un accès humanitaire sans entrave.

Les dirigeants militaires et les acteurs politiques et civils du Soudan travaillent à l’élaboration d’une feuille de route pour la mise en œuvre de l’accord-cadre, que les États-Unis soutiennent, et qui cherche à faire du Soudan un allié permanent, en le détachant des influences chinoise et russe.

La médiation afro-américaine est importante.

L’expert politique soudanais Osama Abubakar, quant à lui, a déclaré qu’une telle médiation pouvait être payante, parce que la médiation africaine est plus proche du Soudan, elle connaît tous les détails et elle trouve une confiance importante dans les parties réciproques, car elle est très importante pour mettre fin au conflit.

Il a ajouté qu’il était important de faire entendre la voix de la communauté internationale dans la médiation, afin que la pression nécessaire soit mise en place pour mettre fin au conflit dans le pays, exprimant son souhait que l’initiative africaine porte ses fruits et serve de médiateur pour mettre fin au conflit dans le pays.

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