Politique

Soudan: Signature de la version actualisée de l’Accord de paix de Djouba


Dans la capitale du Soudan du Sud, le Gouvernement soudanais et les mouvements de lutte armée ont signé une version actualisée de l’Accord de paix de Djouba.

Le Président du Conseil de souveraineté provisoire, Abdel Fattah al-Burhan, a réaffirmé l’engagement du Gouvernement soudanais à œuvrer à la mise en œuvre de l’accord tel que modifié jusqu’à la paix.

Lors de la cérémonie de signature de la version modifiée, il a été dit que l’accord permettrait une coopération plus large et une plus grande coordination entre Djouba et Khartoum.

Le Président du Conseil de souveraineté de transition a rappelé qu’ « une guerre et des combats impitoyables ne peuvent apporter la paix ».

Al-Burhan a exprimé sa gratitude à toutes les parties locales, régionales et internationales qui avaient contribué à la conclusion de l’Accord de Djouba.

Les Soudanais espèrent que cet accord marquera le début de la fin de six décennies de guerre civile, qui a coûté la vie à près de 4 millions de personnes et contraint plus de 10 millions de personnes à se déplacer à l’intérieur du pays pour échapper à la mort ou à se réfugier dans d’autres pays à la recherche de sécurité et de stabilité.

La guerre a touché plusieurs régions du Darfour, du Kordofan et du Nil Bleu, gaspillant des ressources considérables, causant des pertes matérielles directes et indirectes de plus de 600 milliards de dollars, ainsi qu’une situation d’injustice sociale.

L’Accord de paix de Djouba de 2020 a été conclu après 10 mois de négociations dans la capitale du Soudan du Sud, avec la participation de plusieurs mouvements armés, notamment le Mouvement populaire de libération du Soudan (MPLS), la faction Malik Agar, le Mouvement pour la justice et l’égalité (SLM), faction de Arko Minnawi, et le Mouvement pour la justice et l’égalité de Gibril Ibrahim, ainsi que de groupes non armés, notamment dans le centre, l’est et le nord.

Les dispositions les plus importantes de l’Accord étaient la cessation de la guerre, la réparation des dommages, le respect de la diversité religieuse et culturelle et la discrimination positive dans les zones de guerre, à savoir le Darfour, le Nil Bleu et le Kordofan méridional.

L’Accord prévoyait également l’octroi aux régions du Nil Bleu et du Kordofan méridional d’une autonomie qui définissait les compétences des autorités locales et fédérales, y compris la promulgation de lois et de textes de loi qui devaient être fondés sur la Constitution de 1973, ainsi que la création d’une commission des libertés religieuses, dont les plus importants étaient les suivants.

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