L’Egypte se félicite des résultats de la réunion d’Aguila Salah et d’al-Michri pour résoudre la crise libyenne
L’Égypte, samedi, a accueilli avec satisfaction les résultats d’une réunion des présidents des deux chambres du Parlement libyen et du Conseil suprême d’État, affirmant que la voie tracée par la Commission constitutionnelle libyenne était la voie d’une résolution politique de la crise.
Dans une déclaration, le Ministre des affaires étrangères de l’Égypte a déclaré que le Président de la Chambre des représentants libyenne, Aguila Salah, et le Président du Conseil supérieur de l’État, Khaled al-Michri, avaient accepté de transmettre le projet de document constitutionnel aux deux chambres pour approbation, afin de compléter les procédures électorales et les procédures d’application et de consolider les institutions libyennes, ce qui constituait une étape importante sur la voie de la tenue des élections présidentielles et parlementaires en Libye dans les meilleurs délais.
Après l’ouverture de la réunion du Caire, les dirigeants libyens ont demandé que les élections soient accélérées.
Dans cette déclaration, le porte-parole des affaires étrangères de l’Égypte, l’Ambassadeur Ahmad Abu Zaid, a salué le rôle joué par les deux chambres du Parlement et par l’État libyen dans l’exercice de leurs responsabilités. Il a fait observer que la voie tracée par la Commission constitutionnelle libyenne, composée de deux chambres, qui avait débuté ses visites au Caire en avril 2022 sous les auspices de l’ONU, était la principale voie qui reflétait la volonté du peuple libyen, qui était la propriété exclusive des institutions libyennes compétentes, et qui visait à mettre en place tous les cadres permettant la mise en œuvre d’un règlement politique vers l’avenir.
Abu Zaid a également exprimé l’espoir que le Caire achèvera ses travaux pour le reste de la période à venir.
Il a également souligné que l’Égypte continuerait d’appuyer les choix du peuple libyen et de soutenir le rôle des institutions libyennes, afin d’assurer la sécurité, la stabilité et l’unité de la Libye, le retrait de toutes les forces étrangères, des mercenaires et des combattants étrangers de son territoire et le maintien de sa souveraineté et des capacités du peuple libyen frère, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité et aux décisions des Voies de Paris et de Berlin.
À l’issue de la rencontre entre Salah et al-Michri, les deux hommes qui représentent les pôles des parties libyennes au conflit ont publié une déclaration commune dans laquelle ils se sont entendus sur le fait que la Commission mixte des deux Chambres présenterait aux deux Chambres, pour approbation, conformément au règlement de chacune des Chambres, le document constitutionnel devant conduire à l’organisation des élections qui résoudront la crise.
Les deux parties conviennent d’établir « une feuille de route claire et précise, qui annoncera par la suite l’achèvement de toutes les mesures nécessaires à l’achèvement du processus électoral, qu’il s’agisse des bases et des lois, des procédures exécutives ou de l’unification des institutions ».
La Mission d’appui des Nations Unies en Libye, jeudi, s’est félicitée de cette initiative et a exhorté les dirigeants politiques libyens à s’entendre rapidement sur des arrangements complets, définitifs et assortis de délais pour la marche du pays vers les élections de 2023.
Dans sa déclaration, la Mission a pris note de la déclaration conjointe des Présidents de la Chambre des représentants et du Conseil supérieur de l’État sur leurs discussions au Caire.
Elle a ajouté qu’elle « engage vivement les deux Conseils à parvenir rapidement à un accord complet et définitif, notamment sur les questions litigieuses, afin d’achever les étapes nécessaires à la tenue d’élections nationales inclusives dans un délai déterminé ».
Dans sa déclaration, la Mission a réaffirmé « qu’il est du devoir des dirigeants politiques de faire preuve d’un engagement réel et durable en faveur d’une paix durable en s’appuyant sur les accords antérieurs conclus par les deux chambres du Parlement et la Chambre haute de l’État, afin de résoudre la crise politique par la tenue d’élections dans les plus brefs délais ».