Un analyste yéménite révèle les plans des Houthis pour piller la richesse et l’histoire du peuple
Dans les zones archéologiques contrôlées par les milices houthistes appuyées par l’Iran, des exhumations et des actes de vandalisme se poursuivent à la recherche de trésors et d’antiquités, tandis que des appels ont été lancés pour mettre fin aux pratiques des milices systématiques et aux violations flagrantes du droit international, demandant l’inscription des milices et de leurs dirigeants sur des listes de terroristes.
Terrorisme des Houthis
Selon un rapport du réseau Roaya, les monuments ont été pillés et transportés de façon systématique, leur commerce a été florissant et les milices ont continué de détruire les infrastructures par des bombardements aveugles et de transformer des écoles et des hôpitaux en ateliers, entrepôts, salles d’opérations militaires et quartiers de guerre contre les Yéménites, ce qui a encore élargi leurs crimes dans tous les domaines.
Les sites archéologiques dans les provinces contrôlées par les milices font l’objet d’exhumations constantes dans le but de rechercher des trésors et des objets passés en contrebande à l’étranger et vendus aux enchères mondiales.
Les dirigeants Houthistes conduisent des opérations systématiques de destruction des sites historiques par le biais de fouilles non scientifiques, où ces sites sont saccagés en dépit des appels constants du Gouvernement yéménite pour protéger les monuments contre l’extinction par les violations des Houthis.
Dragage à grande échelle
L’analyste yéménite Abdul Hafid Nahari a déclaré qu’il y a eu de vastes opérations de dragage et de fouille de sites archéologiques anciens dans les provinces d’Ibb et d’Izmar, au centre du Yémen, par des éléments armés de la milice terroriste Houthi.
Il a expliqué qu’il y avait eu des fouilles aléatoires sur le site à la recherche de trésors enfouis et d’objets de valeur qui pouvaient être vendus à l’étranger. Les milices terroristes Houthis ont détruit les infrastructures et transformé des installations et des bâtiments de services en centres de recrutement, de préparation et de recrutement d’enfants et de jeunes et les ont amenés dans des camps pour alimenter leur guerre contre les Yéménites.
Les pratiques terroristes ont entraîné l’élimination des installations les plus importantes, estimant que les destructions causées par les milices ne pouvaient être récupérées facilement, soulignant que les milices Houthis continuaient de détruire des infrastructures, des écoles, des instituts, des universités, des centres de santé, des routes et des ponts dans les différentes provinces, et qualifiant de représailles systématiques les attaques contre des villages et des maisons, qui n’avaient pas réussi à réaliser une quelconque opération militaire.
Des rapports de défense des droits de l’homme ont confirmé que les milices coup d’État avaient pour objectif de détruire les infrastructures en bombardant sans discernement des villes et des zones habitées et en détruisant des usines, des entreprises, des centres d’aide sociale et des mosquées.