Dans le cadre d’efforts arabes intenses, le monde va-t-il mettre un terme au terrorisme des Houthis et de l’Iran au Yémen ?
Il y a peu d’espoir au Yémen pour la majeure partie de l’année 2022, où le cessez-le-feu temporaire de deux mois conclu en avril a été prorogé à deux reprises, ce qui a conduit à la plus longue période de paix pour les Yéménites depuis près d’une décennie, et à une période pour commencer à tenter d’atténuer la guerre et la terrible crise humanitaire dans le pays causée par la milice Houthi soutenue par l’Iran, où 11 millions de personnes sont confrontées à des niveaux d’insécurité alimentaire, selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.
Dessein en Iran
Le journal international The National a souligné que, plus important encore, une nouvelle série d’hostilités menées par la milice Houthi met en danger des civils, ouvre la voie à de nouveaux combats et une nouvelle dégradation de la souveraineté du Yémen. Ces milices créent des failles pour permettre aux forces iraniennes de traverser le pays pour prendre avantage de l’effondrement et de la domination du pays pour en faire un nouveau bras au Moyen-Orient. L’Iran est le principal coupable. Les milices Houthis au Yémen ont toujours été intégrées dans leurs agents dans toute la région et le samedi, les États-Unis ont accusé Téhéran de tenter de faire entrer en contrebande plus d’un million de cartouches et de composants de missiles au Yémen, après que les forces américaines aient procédé à des saisies d’armes importantes en mer.
Un navire de pêche transportant 50 tonnes de plomb et de composants de missiles a été découvert sur une route de contrebande entre l’Iran et le Yémen. Après avoir été intercepté, le commandant en chef du Commandement Central de la Marine américaine, l’amiral Brad Cooper, a déclaré: « Cette interdiction importante démontre clairement que l’Iran a illégalement transféré de l’aide létale et se livre à des comportements déstabilisateurs.
Cessation des hostilités
Le journal international ajouta que la saisie de ce navire et l’interdiction d’accès à la milice Houthi signifieraient une pause dans les combats pendant un certain temps et que, malgré ces efforts, ils ne suffiraient pas à mettre un terme au terrorisme des Houthis au Yémen. Le Yémen n’a toujours pas de base solide pour reconstruire sa sécurité et offrir une réponse à des problèmes aussi complexes que la contrebande et l’intervention iranienne. De plus, les Houthis continuent de cibler les infrastructures de transport. Un exemple récent est l’attaque de la station pétrolière al-Dabba de Hadramout, au Yémen, car l’économie mondiale est déjà en grande difficulté, le risque de mauvaise sécurité dans de grandes parties de l’eau stratégiquement importantes autour du Golfe ne peut pas être évité. Près d’une décennie d’hostilités a montré qu’il est difficile pour la diplomatie de parvenir à une solution pacifique au Yémen, malgré le succès récent du cessez-le-feu, ce qui n’est pas nécessairement un échec diplomatique, mais plutôt un signe de non-action.
Un engagement arabe et occidental
Selon la presse internationale, l’ONU, les partenaires occidentaux et les pays du Conseil de coopération du Golfe ont fait preuve d’un réel engagement. Le Président des EAU, Sheikh Mohammad, avec Rashad al-Alimi, président du Conseil présidentiel du Yémen, n’a examiné que mercredi les perspectives d’un renforcement des relations entre les deux pays. Et l’argument en faveur d’une réponse internationale est de plus en plus convaincant, les Arabes ayant récemment intensifié leurs actions, afin d’empêcher que le Yémen ne devienne un point névralgique de la contrebande menée par l’Iran, que ce soit en matière de drogues ou d’armes.