Politique

Une bataille verbale entre Hafez Derradji et Fayçal al Kacim… Détails !


De manière étonnante et ironique, le journaliste algérien, Hafid Derradji et Fayçal al Kacim, ont pris part à une bataille de mots avec des tweets, qui a eu un grand retentissement sur Twitter.

La bataille des mots a éclaté après que Fayçal al Kacim a publié un tweet sur son compte, dans lequel il a attaqué l’Algérie sans qu’il s’en souvienne explicitement. Il a dit : Un régime complotant avec l’Éthiopie contre l’Égypte… Un régime complotant avec l’Iran contre les Arabes.. Un régime hostile à son voisin arabe, le Maroc…

Hafez Derradji n’a pas pris le silence. Il a tweeté : « Ce qui importe, c’est que nous ne trahissions ni ne vendions notre patrie, ni notre cause, ni notre honneur, ni ne sommes fiers de détruire notre pays pour faire tomber notre Président. L’Algérie n’a pas dit qu’elle allait réunir les Arabes, parce qu’elle ne se laisserait pas larguer, étant donné la prolifération de drogues et d’hallucinations dangereuses et l’ampleur croissante de la normalisation avec une entité qui cherche à empêcher le sommet d’Alger avec ses clients ».

Alors que l’attaque se poursuit entre les deux parties, Fayçal al Kacim publie un compte-rendu récent du commentateur algérien intitulé : (Note : Les Syriens ont trahi leur pays et vendu leur patrie et leur honneur pour faire tomber un président).

Derradji est revenu pour répondre : « Les Syriens ont beaucoup plus d’honneur que les autres à parler, à inciter et à penser, et je suis le fils d’une grande révolution, d’un grand peuple qui a libéré sa patrie dans sa lutte, et qui a créé un mouvement pacifique et remarquable, dans lequel il a renversé son président. Je ne peux donc pas être contre la volonté du peuple de changer, mais contre ceux qui se réjouissent de détruire son pays, contre ceux qui encouragent mon pays et considèrent que l’appui à la Palestine est une honte ».

Le même dicton a également été commenté par al Kacim: « laisser tomber la feuille de route de la Palestine, je suis devenu très transparent. Utilisez autre chose.. ».

Depuis Juillet dernier, l’Algérie a intensifié sa volonté d’accueillir le sommet arabe dans la version 2022, avec le lancement du site internet du 31e sommet, qui aura lieu les 1er et 2 Novembre prochains, et qui coïncide également avec les célébrations du 68e anniversaire de la Révolution de Libération contre l’occupation française (1954-1962).

Après trois reports consécutifs (2020, 2021, Mars 2022), le Conseil des ministres des affaires étrangères des États arabes a approuvé à l’unanimité, en mars dernier, une proposition algérienne pour le prochain sommet arabe, les 1er et 2 Novembre.

Le dossier du retour de la Syrie à son siège vacant à la Ligue arabe « n’a pas encore été tranché » par les pays arabes.

Dans ce contexte, deux hypothèses ont été avancées concernant le fait que Damas pourrait remplir le poste vacant au prochain Sommet arabe d’Alger, la première étant que des consultations préalables entre les capitales arabes devraient aboutir à la participation, pour la première fois en 10 ans, d’une délégation officielle syrienne au Sommet arabe.

La deuxième hypothèse, vue par les observateurs la plus « probable », en présence de divergences persistantes entre les capitales arabes, est « l’inclusion du retour de la Syrie à la Ligue arabe dans l’ordre du jour du sommet arabe pour les discussions et le vote par les dirigeants des pays arabes lors du sommet d’Alger ».

Au cours des derniers mois, l’Algérie a dépêché son ministre des Affaires étrangères dans plusieurs pays arabes afin de parvenir à un consensus arabe sur le retour de la Syrie à son siège vacant à la Ligue arabe, d’autant plus qu’elle avait affirmé son souhait que le prochain sommet arabe se tienne sur son territoire afin d’empêcher le Nord arabe.

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