Tous sur le tribunal spécial pour l’assassinat de Rafic Hariri
La première session du tribunal spécial pour l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri à montrer hier Mardi, qu’il n’y a pas des signes sur l’implication des dirigeants du Hezbollah et de la Syrie dans l’assassinat d’Hariri.
Lors de sa lecture du résumé du verdict, le juge David Ray a annoncé que le tribunal s’est appuyé sur des données de communication pour atteindre les auteurs de l’assassinat de Hariri et que les accusés ont utilisé des communications pour coordonner l’assassinat.
En outre, le tribunal a déclaré que des preuves montrent clairement l’implication du membre du Hezbollah Salim Ayyash qui est reconnu coupable des cinq accusations dans la question de l’assassinat de l’ancien premier ministre Libanais, tandis que Hassan Habib Marei, Hussein Hassan Oneisi et Asad Hassan Sabra, qui sont les autres accusés dans cette affaire, ne sont pas reconnu coupables.
Il est noté que Hariri a été assassiné le 14 février 2005 avec 21 autres personnes et 226 autres ont été blessés dans une explosion qui visait son convoi devant l’ancien hôtel St. George dans la capitale libanaise, Beyrouth.
Déclarations de l’ex premier ministre libanais Saad Hariri au tribunal
Dans le même contexte, l’ex Premier ministre libanais, Saad Hariri, fils de l’ancien premier ministre assassiné, et devant le Tribunal spécial du Liban a indiqué hier mardi qu’il a accepté la décision du tribunal en demandant l’application de la justice, il a également annoncé : Nous avons su la vérité aujourd’hui et reste à appliquer la justice et le but de l’assassinat de Rafic Hariri est de changer l’identité du Liban. Il a ajouté : Nous avons sacrifié ce qui nous est précieux et nous n’abandonnerons jamais le Liban, en assurant : Celui qui devrait être sacrifié est le Hezbollah.
Le premier ministre libanais, Saad Hariri, a l’issue de déclarations devant Tribunal spécial du Liban a confirmé : Il est devenu clair que le réseau responsable du crime fait partie des rangs du Hezbollah pensant que le châtiment ne serait pas exercé sur eux.