Les Houthis se servent de mensonges pour justifier leur violation de la trêve – Comment l’Alliance arabe a-t-elle réagi ?
Les milices terroristes des Houthis n’ont pas trouvé de justification à leurs violations de la trêve conclu sous les auspices de l’ONU. Elles ont essayé d’inculper l’alliance arabe menée par les Saoudiens de frappes aériennes sur leurs positions.
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Dans une déclaration publiée aujourd’hui par l’agence de presse saoudienne WAS, l’alliance arabe a nié les allégations des milices des Houthis de l’Iran concernant les frappes aériennes de l’alliance dans la région d’Ad-Dali’, affirmant qu’elles étaient « sans défense ».
La Coalition a déclaré : « Les frappes aériennes de la coalition ont cessé avec l’entrée en vigueur de la trêve », ajoutant qu’il « prend toutes les mesures nécessaires pour stabiliser et appuyer la trêve entre les parties yéménites ».
Le chef de la délégation de négociation des milices terroristes, Mohammed Abdeslam, a accusé hier l’Alliance arabe de ne pas respecter les termes de l’armistice en vigueur au Yémen, ce qui justifie le fait que le groupe n’ait pas accepté la proposition de l’ONU d’ouvrir les routes en raison du lien entre le dossier et la situation militaire et le cessez-le-feu.
La trêve de l’ONU prévoyait la suspension des opérations militaires offensives terrestres, maritimes et aériennes à l’intérieur et à l’extérieur du Yémen et la tenue d’une réunion entre les parties pour convenir d’ouvrir les routes à Ta’izz et dans d’autres provinces afin d’améliorer la liberté de circulation des personnes à l’intérieur du Yémen.
L’armée yéménite a documenté des milliers de violations commises par les milices des Houthis dans toutes les villes et toutes les régions du Yémen, dont des assassinats, des attaques à l’arme de poing et des drones, des tentatives de pénétration de positions militaires, la construction de tranchées et la réinstallation des forces de la Coalition alliée.