L’Iran continue de violer les droits de l’homme – Détails
Le secrétaire général des Nations unies António Guterres a déclaré que l’Iran avait exécuté plus de 100 personnes au cours des trois premiers mois de 2022.
Lors de la présentation du dernier rapport au Conseil des droits de l’homme sur l’Iran, le Haut-Commissaire adjoint des Nations Unies aux droits de l’homme, Nada Al-Nashif, a déclaré hier : Selon l’agence France-Presse, « environ 260 personnes ont été exécutées en 2020 et au moins 310 en 2021 ».
Elle a ajouté que « la peine de mort continue d’être prononcée pour des chefs d’accusation qui ne constituent pas les crimes les plus graves et d’une manière qui va à l’encontre des normes d’un procès équitable ».
Al-Nashif a dénoncé d’autres violations des droits de l’homme en Iran, notamment en ce qui concerne les manifestations contre une série de défis sociaux, politiques et économiques au cours de l’année écoulée.
Un juge iranien a prononcé une condamnation à mort pour le meurtre de deux hommes religieux à Mechhed, une ville du Nord-Ouest de l’Iran, en Avril dernier, selon un porte-parole du tribunal, le 7 Juin.
Au début de l’année en cours, les autorités iraniennes ont exécuté deux personnes qui avaient participé aux manifestations de Décembre 2018, dans un contexte de mauvaises conditions de vie et de dévaluation de la monnaie locale.
Le Président de la Cour suprême de la province du Lorestan à l’Ouest de l’Iran, Mohammad Razem, a déclaré que deux personnes impliquées dans les troubles de 2018 ont été exécutées, affirmant avoir agi pour « déstabiliser » la province.
L’agence de presse iranienne ISNA a rapporté que les deux personnes avaient été condamnées pour avoir mis le feu à une station de pompage dans la ville de Khorramabad, capitale du Lorestan, causant la mort de deux agents de sécurité.