Nucléaire iranien – Téhéran provoque le monde en cherchant à fabriquer une bombe nucléaire
L’Iran a poursuivi ses provocations et ses actes d’agression dans le but de déstabiliser la communauté internationale et d’atteindre ses buts les plus antinomiques du monde. Il a également fait pression sur la communauté internationale pour qu’elle lève le blocus et lève les sanctions américaines, qui ont été levées après que les États-Unis se soient retirés de l’accord nucléaire iranien de 2015 et mis en œuvre en 2016, après que l’Iran ait violé l’armistice.
L’Iran a retiré 27 caméras de ses installations nucléaires, des mesures décrites par l’AIEA comme un « coup fatal » à l’accord sur le nucléaire iranien, selon le magazine américain National Post.
Les récentes mesures de l’Iran signifient qu’il est sur le point de clore l’accord nucléaire, après que les responsables iraniens aient enlevé les caméras installées dans les installations nucléaires du pays, soulignant ainsi le refus de l’Iran de se soumettre au contrôle international et ses intentions malveillantes de poursuivre son programme nucléaire.
Hier, l’Iran a informé l’Organe de contrôle nucléaire de l’ONU de sa décision de retirer les caméras représentant tous les équipements de contrôle installés par l’AIEA dans le cadre du plan d’action global commun (JCPOA).
Dans un rapport, la revue indique que le plan d’action global conjoint a été signé en 2015, qu’il limite la capacité de l’Iran à enrichir de l’uranium et qu’il place toutes ses installations nucléaires sous contrôle international en échange de l’assouplissement des sanctions occidentales.
Selon le magazine, cette démarche répondait à l’approbation mercredi par le Conseil des gouverneurs de l’AIEA d’une résolution critiquant l’Iran pour entraver l’enquête sur un site nucléaire non déclaré.
Peu après, Téhéran a annoncé des représailles pour retirer les dispositifs de surveillance de ses quatre sites nucléaires, ainsi que des plans pour installer des centrifugeuses plus avancées dans une installation souterraine.
Le directeur général de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique, Rafael Grossi, qui a effectué une visite officielle en Iran en mars dernier pour tenter de sauver l’accord, a déclaré : Cette mesure pourrait porter un coup fatal au plan d’action global conjoint.
Il a donné au pays la possibilité, pendant trois à quatre semaines, de rebrancher la caméra, notant que son retrait entravait le contrôle par l’AIEA des installations nucléaires iraniennes.
Le directeur général de l’AIEA a mis en garde : « Ceci, bien sûr, représente un défi de taille pour notre capacité à y travailler ». Dans le même temps, le département d’Etat américain a qualifié de « extrêmement regrettable » la décision iranienne de retirer les caméras de surveillance.
Au cours des dernières semaines, les médias internationaux ont signalé que l’Iran poursuivait l’enrichissement en quantité d’uranium, ce qui le plaçait plus près que jamais des niveaux de fabrication d’armes, augmentant ainsi la capacité de l’Iran à fabriquer une bombe nucléaire, menaçant ainsi la sécurité de la région et du monde entier, ce qui, d’après eux, a fait craindre aux puissances mondiales que les négociateurs ne soient pas en mesure de parvenir à un accord.
En 2015, les pays du P5 + 1 ont signé un accord JCPOA avec l’Iran, qui permettait à Téhéran de réduire son programme nucléaire ou d’enrichir de l’uranium en échange de promesses de lever les sanctions économiques.