Les rebelles Houthis cherchent à faire pression sur la communauté internationale, après la libération d’un détenu étranger
Après l’annonce par le ministère des Affaires étrangères britannique de la libération d’un certain nombre de prisonniers britanniques du nom de Luke Simmons, détenu illégalement au Yémen sans chef d’inculpation ni jugement depuis 2017, par les Houthis, le tout à la suite d’efforts saoudiens intenses.
Simmons avait été arrêté par les Houthis il y a cinq ans, accusé d’espionnage pour le compte de l’Angleterre, n’avait été accusé d’aucune accusation pendant ses années d’arrestation, avait subi diverses formes de torture et avait même été blessé au bras pendant un interrogatoire; Son état mental et physique se détériore alors qu’il est en isolement, selon sa famille.
Prison de Sanaa
Les observateurs estiment que Houthis utilisera le document des détenus étrangers pour faire pression sur la communauté internationale afin de satisfaire leurs demandes.
Les observateurs confirment que l’exploitation par les Houthis de détenus étrangers fait suite à la grande colère internationale provoquée par les pratiques des milices terroristes et à la violation de tout armistice.
La milice des Houthis a un passé noir en ce qui concerne l’enlèvement et la détention d’étrangers depuis son incursion dans la capitale Sanaa le 21 Septembre 2014, jusqu’à ce qu’elle devienne une vaste prison, non seulement pour les Yéménites, mais aussi pour les étrangers, où les actes de torture sont les plus abominables, avec plus de 200 membres de milices détenant des milliers de détenus étrangers et yéménites.
Torture dans les prisons des Houthis
D’après des sources bien informées, les agressions et la torture consistent notamment à menacer les détenus de leur famille, à les torturer physiquement par des passages à tabac et des coupures d’électricité, ce qui entraîne des handicaps permanents avec des effets dévastateurs sur la santé, ainsi que la mort de dizaines d’autres personnes enlevées par des actes de torture, des coups à la tête et des brûlures.
Un ancien détenu des Houthis a déclaré : « Les milices pratiquent toutes les formes de torture les plus abominables. Lors de notre enquête, nous avons été enchaînés et nous avons soudainement été frappés par des outils lourds sur nos têtes ou nos sous-positions, et certains ont été aveuglés par la douleur, tandis que d’autres nous ont plongés dans des eaux froides et ont été frappés ».
Il a poursuivi : « Le moyen le plus brutal, c’était d’utiliser une sorte de bâton en acier pour briser nos os inférieurs et nos mains ».
Un autre détenu a déclaré : « Les coups étaient beaucoup plus faciles que l’électrocution, car les agents de la fornication jetaient dans certains organes du corps des crampes de détenus, particulièrement sensibles, jusqu’à ce qu’ils perdent complètement leur fonction ».