Le Maroc dévoile sa feuille de route pour son succès dans le domaine des droits des femmes et du terrorisme
Le Ministre marocain de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a souligné que le Royaume progressait dans le domaine de la justice, des droits de l’homme et de la démocratie, à pas près mais avec certitude.
Ceci a été fait lors d’une rencontre avec les ambassadeurs de nombreux pays étrangers accrédités au Maroc, dans le cadre du 112e Forum diplomatique de contact organisé par l’institution diplomatique de Rabat.
Le Ministre marocain a présenté un bref aperçu de la nouvelle politique pénale qu’il entend transposer dans les nouvelles lois relatives à la protection des droits de l’homme, en particulier les « droits des femmes ».
Ouahbi a pris position sur l’importance considérable que le Maroc accorde aux droits des femmes, en créant une direction pour les femmes et la protection de leurs droits.
Il a également engagé d’importantes réformes dans la Caisse de solidarité familiale, et s’est employé à offrir des prêts aux enfants dans les différents tribunaux du Royaume et au Ministère de la justice pour les femmes employées.
Il a parlé de la création de sites de traitement des toxicomanes, de l’application de la libération conditionnelle et des changements qu’il allait apporter dans le domaine du casier judiciaire pour faciliter l’intégration des détenus.
On parle également du mur électronique qui sera mis en place pour les crimes non graves qui sont liés à la violence conjugale et aux émeutes dans les stades.
Lutte contre le terrorisme
Dans un autre domaine, Ouahbi a souligné que les questions actuelles en tête de la scène étaient liées au monde arabe et africain et concernaient la lutte contre le terrorisme.
Il a lancé un appel à tous les ambassadeurs et à tous les États amis pour qu’ils coopèrent dans ce domaine et qu’ils échangent des données d’expérience, d’autant plus que le Maroc a enregistré des progrès importants dans ce domaine.
Il a souligné que de nombreuses questions devaient être réexaminées et qu’elles s’imposaient, en particulier après la Constitution de 2011, et portaient principalement sur les libertés à tous les niveaux, afin de constituer un code pénal ouvert et courageux qui respecte la vie et la vie privée des gens.