Détails complets sur les tentatives du Qatar pour sauver les fonds iraniens gelés en Corée du Sud
Le Qatar a joué un rôle étrange pendant la période en cours, alors qu’il cherchait continuellement à obtenir le déblocage des fonds iraniens gelés en Corée du Sud, où il apparaissait plus empressé de les débloquer que Téhéran.
Les médias iraniens ont indiqué qu’une délégation de haut niveau dans le pays avait rencontré des responsables iraniens à Téhéran pour examiner les mécanismes de remise en liberté d’une partie de ses avoirs gelés.
Y ont assisté des représentants du Qatar, le Ministère des affaires étrangères de l’Iran et les organes gouvernementaux et économiques de l’Iran. La dernière réunion a eu lieu après que le porte-parole du Ministère des affaires étrangères de l’Iran, Saeed Khatib Zadeh, a annoncé lundi qu’un accord avait été conclu sur la levée du gel de certaines ressources du pays.
Khatib Zadeh a déclaré lors d’une conférence de presse hebdomadaire : Le cadre de libéralisation des avoirs étrangers a été « défini et convenu ». Une délégation de haut niveau devrait se rendre en Iran d’ici à la fin de la semaine pour finaliser le plan de levée du gel des fonds.
Les observateurs estiment que les tentatives du Qatar pour récupérer ces fonds pourraient avoir pour objectif caché le souhait de Doha d’obtenir ces fonds ou une partie de ces fonds pour financer ses opérations dans la région et pour financer ses divers projets dans les États du Moyen-Orient.
Les relations bilatérales entre l’Iran et la Corée du Sud sont tendues par la question des avoirs gelés de Téhéran à Séoul, des fonds estimés à 7 milliards de dollars, suite aux sanctions américaines réimposées après l’annonce par Donald Trump, en 2018, du retrait de son pays de l’accord nucléaire iranien, signé en 2015.
La presse a rapporté que le gouvernement sud-coréen avait placé des fonds dans deux banques sud-coréennes il y a quelques années, mais qu’il n’avait pas été transféré à la Banque Centrale d’Iran à cause des sanctions américaines contre l’Iran, imposées par l’ancien président Donald Trump après avoir annoncé, en mai 2018, le retrait de son pays de l’accord sur le programme nucléaire iranien.
Les fonds détenus à l’étranger par Téhéran sont estimés à 100 milliards de dollars, dont 35 milliards dans des banques européennes.