Politique

Ghannouchi insiste pour enfreindre les lois et montre un manque de respect envers la procédure – Qu’a-t-il fait ?


Le président sortant de la Chambre des Représentants, Rached Ghannouchi, montre de l’indifférence pour les procédures judiciaires engagées à son encontre, après avoir enfreint la loi en organisant une session parlementaire hypothétique avec plusieurs membres de la Chambre.

Ghannouchi a affirmé dans un entretien avec l’agence de presse allemande que les sessions virtuelles du Parlement seraient maintenues et que le bureau de la présidence du Parlement se réunirait prochainement pour programmer une nouvelle session virtuelle, soulignant que le mouvement Ennahdha rejetait la décision de geler et de dissoudre le Parlement.

Ghannouchi annonce que le mouvement a décidé de se retirer le 9 Avril pour protester contre les décisions du président tunisien Kaïs Saïed et dissoudre le Parlement.

Ghannouchi a déclaré : « Le président ne croit pas au dialogue, il veut un processus technique simple pour régler les grandes questions et le sort de la Tunisie, le régime qui gouverne la Tunisie est la constitution de 2014 qui n’a pas été faite par Ennahdha à lui seul ».

Rached Ghannouchi et le deuxième Vice-Président de la Chambre des représentants Tarek Fetiti, ont comparu hier devant le Bureau du Procureur général du tribunal de première instance de la capitale tunisienne pour complot contre la sécurité de l’État, dans le contexte d’une session hypothétique du Parlement tenue mercredi dernier, malgré la décision du Président Kaïs Saïed de geler les travaux du Parlement depuis l’été dernier.

À ce jour, 121 députés ont été nommés au Parlement en vertu de l’article 72 du Code pénal, qui dispose que « l’auteur d’une agression visant à remplacer l’autorité de l’État ou à contraindre la population à s’attaquer l’un à l’autre par des armes, à provoquer la panique, à tuer et à piller le sol tunisien est passible de la peine de mort ».

Afficher plus

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page