Qu’y a-t-il de preuve de soutien du Jihad islamique palestinien aux Houthis ?
Ces derniers temps, le mouvement du Jihad islamique palestinien a clairement soutenu le groupe iranien des Houthis, qui influence la stabilité du Yémen.
Le soutien de Jihad islamique aux Houthis remonte à 2014, lorsque le chef du mouvement rebelle Houthi Abdul-Malik al-Houthi, a reçu à Saada le représentant du Jihad islamique palestinien au Yémen, Ahmad Abdulrahman Baraka, et ont discuté des perspectives d’une action commune.
Un représentant du mouvement du Jihad s’est également rendu à Marran, à Saada, visiter la tombe du fondateur du Mouvement houthiste Hussein Badreddine al-Houthi, et la rencontre entre al-Houthi et Baraka a eu lieu avec les efforts iraniens.
Au début de 2022, le mouvement a organisé une manifestation pro-Houthi à Gaza et a envahi les rues du centre-ville de Gaza, affirmant qu’il était « de solidarité avec les Yéménites », tout en soulevant des photos des milices houthistes.
Le mouvement a soulevé des photos du chef de la milice Houthiste, Abdul Malik al-Houthi, de l’ancien commandant de la milice de la Force Al-Qods de l’IRGC, Qassem Soleimani, ainsi que des photos du Secrétaire général de la milice du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans un message de soutien à la milice Houthi de Gaza.
Parmi les factions palestiniennes qui ont participé à la marche, aux côtés du Jihad islamique, on peut citer le Front populaire pour la libération de la Palestine et les Brigades des moudjahidines, toutes des forces proches de l’Iran et financées par lui.
Selon les observateurs, cette marche démontrait une volonté de satisfaire les factions iraniennes, avec des photos d’Abdul-Malik al-Houthi et d’un autre de Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, et du général Qassem Saleimani, ancien commandant du Corps Al-Qods au sein des Gardiens de la révolution iranienne, tué lors d’un raid américain.
Il a ajouté que cette manifestation s’inscrivait également dans le cadre de l’engagement du mouvement à mettre en œuvre un programme spécifique d’obtention de financements du Qatar et de l’Iran.
Ils ont poursuivi : « La manifestation du Jihad Nasra des Houthis à Gaza est une déclaration de dépendance totale à l’égard de l’Iran, telle qu’elle n’a pas eu lieu (l’ancien Secrétaire général du Mouvement), Ramadan Shallah; Le financement est entièrement assuré par l’Iran de ses jours, mais il n’a pas encore détourné son attention de son incubateur, ce qu’il a pu faire.