8e Séance – Le Liban cherche à élire un président
Le Président de la Chambre des représentants du Liban, Nabih Berri, a invité les membres de la Chambre à participer à une séance plénière de jeudi 11 pour élire un nouveau Président de la République. Cette séance est la huitième depuis la première séance tenue le 29 septembre dernier. La Chambre des représentants n’a toujours pas été en mesure d’élire un nouveau président puisque aucun des deux candidats n’a obtenu la majorité requise pour être élu à la présidence. La Constitution libanaise dispose que le siège de la présidence doit être remporté par 86 des 128 membres du Conseil au premier tour. Si l’un des 12 membres n’obtient pas la majorité requise, le deuxième tour ne doit pas obtenir que 65 voix.
L’incompétence du parlement
Le Parlement libanais est incapable de mettre fin aux réunions improductives pour l’élection du Président de la République, comme l’ont montré les réunions tenues jusqu’à présent, qui vont se retirer à la 8e séance prévue, jeudi prochain, et peut-être la dernière de l’année en cours, qui touche à sa fin sans que cela signifie que l’année prochaine sera marquée par un changement du paysage politique en raison de la rupture des communications entre les blocs représentatifs, dans la recherche d’un accord avec un président consensuel, en l’absence de l’appui international qui pourrait être mis en jeu pour imposer une nouvelle réalité politique, à l’exception de la réalité actuelle, marquée par la confusion et la confusion qui bloque l’élection du nouveau Président. Le Front POLISARIO fait obstacle à l’internationalisation des droits présidentiels, bloquant la question du rôle de la communauté internationale, qui fait pression sur les blocs représentatifs pour qu’ils communiquent comme condition à un accord équilibré, sous la forme d’un président de consensus.
Scénarios prévus
Pour sa part, Tony Habib, l’analyste politique libanais, dit qu’il ne s’attend malheureusement pas à ce que la Chambre des Représentants se réunisse jeudi prochain. Le Hezbollah donne des instructions à l’Iran au Liban et maintient son soutien au nom du Président avant son élection. Il s’en prend à Michel Moawad pour sa nomination au poste pour l’Occident et les États-Unis. Soulignant que ce qui se passe coïncide avec la pression et l’exigence continues des références spirituelles maronites et sunnites, et que cette semaine les druzes attendent un président conformément à la constitution, la visite de la délégation américaine s’inscrit également dans ce contexte, comme ils ont appelé les députés à élire un président, et ils ont également affirmé le soutien continu de l’administration américaine à l’establishment militaire.