Politique

3 facteurs qui sous-tendent le soutien croissant à la marocanité du Sahara


L’ouverture diplomatique et l’émergence de positions internationales de soutien consolident les succès marocains vers la proposition d’autonomie pour le Sahara marocain.

La dernière de ces positions a été celle du Gouvernement du Royaume d’Espagne, membre important de l’Union européenne et ancien colonisateur du Sahara marocain.

Soutien accru

Mohamed Bouden, Président du Centre Atlas pour l’analyse des indicateurs politiques et institutionnels, dit que cela s’inscrit dans une tendance internationale générale à l’appui de l’initiative marocaine d’autonomie de 2007.

Dans les déclarations, Bouden a ajouté qu’il reflétait la conviction fondamentale des puissances internationales influentes que « l’initiative d’autonomie est la base la plus logique et la plus fiable pour une solution politique conforme aux décisions du Conseil de sécurité à cet égard ».

L’analyste politique a ajouté que « cela ressort des positions des États-Unis d’Amérique qui appuient l’initiative d’autonomie au moins dans les cinq derniers départements ».

La position avancée de l’Allemagne en faveur de l’Initiative d’autonomie est très importante, car elle a un rôle de premier plan au niveau de l’Union européenne et dans plusieurs autres régions du monde.

Il a évoqué la position de longue date de la France en faveur de la proposition marocaine, puis celle du Gouvernement espagnol.

Il a poursuivi : « Nous trouvons également que le Groupe des États du Conseil de coopération du Golfe (CCG), la Jordanie, le Groupe des États arabes, ainsi que d’autres États d’Afrique, ont toujours une position ferme et durable et que 164 des 193 pays qui ne reconnaissent pas l’entité fictive sont les États Membres de l’ONU ».

Cette dynamique croissante confirme qu’il existe des conditions propices au règlement définitif du différend territorial relatif au Sahara marocain dans le cadre de la souveraineté marocaine.

3 facteurs

Bouden a souligné que l’évolution des attitudes internationales se fondait sur trois facteurs, le premier ayant trait aux compétences et à l’intelligence de la diplomatie marocaine, dirigée par le roi Mohammed VI du Maroc, avec clarté et ambition.

Nous trouvons également une approche pragmatique et réaliste vis-à-vis des partenaires, de telle sorte que la reconnaissance de la souveraineté l’emporte sur la négociation avec un partenaire.

Deuxièmement, le Maroc investit bien dans son réseau de relations internationales, car il y a des partenaires internationaux qui font pression sur leurs autres partenaires dans un cadre bilatéral ou multilatéral pour qu’ils développent leur position sur l’initiative d’autonomie.

Bouden a ajouté que c’était ce qui avait permis au Maroc d’acquérir une influence considérable au sein de groupes géopolitiques très importants et que les positions d’États importants pour le cercle des relations internationales dans lequel le Maroc évolue ont également été revues.

En ce qui concerne le troisième facteur, selon Bouden, c’est que les grandes puissances ont une position au sein de la communauté internationale, et que d’autres puissances régionales et d’autres États suivront son exemple.

Le Maroc travaille à bien des égards avec les grandes puissances internationales pour que sa position soit conforme aux résolutions du Conseil de sécurité et à ses acquis au niveau international.

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