Etats-Unis

2025… Comment les Américains perçoivent la nouvelle année ?


À l’approche de l’année 2025, les Américains semblent plus optimistes que découragés, et même plus optimistes qu’ils ne l’étaient en 2024.

L’année dernière, marquée par une politique intense, semble influencer cette vision générale pour l’année à venir et la manière dont les Américains envisagent les 12 mois à venir dans tous les domaines.

Selon les sondages réalisés par le centre « YouGov », 18 % des Américains estiment que l’année à venir sera excellente pour le pays, tandis que 21 % pensent qu’elle sera bonne, 16 % qu’elle sera correcte, 17 % qu’elle sera mauvaise, et 18 % qu’elle sera terrible.

69 % des Républicains estiment que 2025 sera une année bonne ou excellente pour le pays, contre seulement 29 % des Indépendants et 19 % des Démocrates qui partagent cette opinion.

Cependant, un nombre beaucoup plus élevé d’Américains s’attendent à de bonnes choses pour eux-mêmes dans l’année à venir plutôt qu’à des choses négatives. Environ la moitié des Américains (49 %) sont optimistes, 21 % s’attendant à une année 2025 excellente, et 27 % à une année bonne. En revanche, seulement 17 % ont des attentes négatives pour la nouvelle année, dont 10 % pensent qu’elle sera mauvaise et 7 % qu’elle sera terrible.

L’optimisme est plus prononcé chez les Républicains par rapport aux Démocrates ou aux Indépendants. Ainsi, 64 % des Républicains estiment que 2025 sera une année bonne ou excellente pour eux personnellement, contre 42 % des Démocrates et 40 % des Indépendants.

41 % des Américains croient que leur vie sera meilleure en 2025. La majorité des Républicains (56 %) partagent ce sentiment, contre 34 % des Démocrates et 34 % des Indépendants.

15 % des Américains, y compris 4 % des Républicains et 28 % des Démocrates, pensent que leur vie sera pire en 2025.

Trump, la cause

Parmi ceux qui se disent optimistes, la principale raison de cet optimisme est l’entrée de Donald Trump à la Maison Blanche le 20 janvier.

Pour ces personnes, la présidence de Trump figure parmi les raisons principales qui les rendent optimistes pour 2025, surpassant leurs attentes vis-à-vis de leurs relations personnelles ou de leur situation financière.

Le groupe optimiste est largement constitué de Républicains, ce qui met en évidence l’impact de la politique sur la vision générale de l’avenir, selon la chaîne CBS News.

En revanche, parmi les Américains les plus pessimistes, un groupe comprenant de nombreux Démocrates, la principale raison de leur inquiétude est le fait que Donald Trump sera président.

Grands défis à venir

De manière générale, l’arrivée de Trump à la Maison Blanche suscite de grandes attentes parmi les électeurs américains. Cependant, le chemin pour réaliser ces objectifs s’annonce difficile dès le moment où il prêtera serment le 20 janvier.

L’économie est le principal problème qui a confronté les Américains durant la campagne de Trump, notamment l’inflation et l’augmentation des prix dans les magasins de produits alimentaires.

Trump a déclaré lors de la cérémonie où il a été honoré en tant que personnalité de l’année par le magazine « Time » le 12 décembre à New York : « Ils trouveront bientôt leurs courses dans les magasins de produits alimentaires. »

Cependant, cela pourrait ne pas être le cas, du moins pas immédiatement, selon Ed Hirs, chercheur au département d’économie de l’université de Houston.

Trump prévoit d’imposer des droits de douane allant jusqu’à 25 % sur les produits importés des principaux partenaires commerciaux des États-Unis, y compris le Mexique et le Canada.

Hirs a précisé que si le président tenait ses promesses de campagne concernant l’augmentation des taxes sur les importations, le résultat pourrait être une hausse des prix pour les consommateurs américains.

Autre défi : les conflits internationaux

L’implication des États-Unis dans les conflits internationaux est un autre problème que l’administration Trump devra traiter, y compris la guerre israélo-palestinienne dans la bande de Gaza.

L’alliance de Trump avec Israël est bien connue, mais avec plus de 45 000 Palestiniens tués par des frappes aériennes israéliennes depuis le début du conflit le 7 octobre 2023, la manière dont le président élu gérera cette guerre sera scrutée tant au niveau national qu’international.

Durant son premier mandat, Trump a été le premier leader occidental à reconnaître officiellement le contrôle d’Israël sur le Golan, un territoire syrien qu’Israël a occupé depuis 1967. Maintenant qu’il a obtenu un second mandat, certains membres du gouvernement israélien espèrent qu’il reconnaîtra l’annexion des colonies en Cisjordanie à Israël.

La guerre en Ukraine constituera également un enjeu majeur pour Trump dès qu’il retournera à la Maison Blanche. Il a déclaré aux journalistes qu’il prévoyait de discuter avec le président russe Vladimir Poutine et le président ukrainien Volodymyr Zelensky pour mettre fin à la guerre qui dure depuis près de trois ans.

Trump a ajouté : « Nous devons parvenir à un accord », faisant référence à ce que les deux dirigeants devront faire pour mettre fin à la guerre.

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